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Session parlementaire : Adoption du transfert des activités de la Camuc à l’Ocopharma

Session parlementaire : Adoption du transfert des activités de la Camuc à l’Ocopharma

Politique | -

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L’Office comorien des produits pharmaceutiques (Ocopharma) est un établissement public à caractère industriel, dont les missions consistent à promouvoir la recherche, à assurer la préparation et la fabrication des médicaments pour la médecine humaine.

 

Deux textes de loi ont été soumis avant-hier, mardi, à l’examen et adoption par les représentants de la nation, en séance plénière de la session parlementaire en cours. Il s’agit du projet de loi portant transfert des activités de la Camuc (Centrale d’achat de médicaments de l’Union des Comores,) et de la proposition de loi portant interdiction de la production, de l’importation, de la commercialisation et la distribution des emballages et sachets en plastique et non biodégradables.

 


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Le document, produit et soumis aux parlementaires par le ministère de la Santé, comprend cinq chapitres et 24 articles indiquant le mécanisme de transfert des activités de la Camuc, confiés à une nouvelle structure, l’Office comorien des produits pharmaceutiques (Ocopharma).

Ce dernier est un établissement public à caractère industriel, dont les missions consistent à promouvoir la recherche, à assurer la préparation et la fabrication des médicaments pour la médecine humaine.

Il aura également pour mission d’effectuer des achats et le stockage de produits pharmaceutiques et les matériels à finalité sanitaire, fournir et vendre aux pharmaciens et officines publiques et privées.

Dans son exposé de motif, le ministre de la santé, Moussa Mahoma a soutenu devant les représentant de la Nation que l’Ocopharma «permettra au pays de fabriquer les médicaments et d’avoir des produits pharmaceutiques de qualité à un coup abordable».

Le député de Bambao, Issa Soulé, a interpelé, dans le débat qui a précédé le vote, le ministre de la Santé sur les raisons qui ont poussé le gouvernement à transférer les activités de la Camuc à une autre personne morale au lieu de mettre en place une nouvelle structure qui sera parallèle à la Centrale d’achat. «Avoir deux établissements», précisait-on.

Quant au député de Washili-Dimani, il a expliqué que la mise en place de l’Ocopharma vise à aller au-delà des activités qui étaient assurées  par la Camuc. «Assurer la recherche universitaire dans le domaine pharmaceutique, garantir une meilleure distribution et contrôle des médicaments et aboutir à la création d’emploi».

L’autre texte de loi examiné par les députés est celui porté et défendu par le député M’madi Hassani Oumouri. L’élu de la circonscription électorale d’Itsandra-Nord, auteur de la  proposition de loi portant interdiction de la production, de l’importation, de la commercialisation et de la distribution des emballages et sachets en plastique, a soutenu devant ses pairs que ce texte a pour objectif de faire en sorte que «les Comores ne soient pas le seul pays de l’océan indien qui utilise les sachets en plastique».

Il a tenu à faire remarquer que «la prolifération incontrôlée des sachets en plastique est à l’origine de nombreux problèmes d’environnement, mais également de cadre de vie de santé et d’écologie».

A souligner, par ailleurs, la révélation faite par le président de la commission des relations extérieures au cours du débat de la loi portant sur l’Ocopharma.

Il a fait savoir que l’examen du règlement intérieur de l’institution a été inscrit à l’ordre du jour de la session en cours, mais vite retiré car l’article 9 de ce texte «fait peur».

Le président du parlement l’interrompra pour lui rappeler que sa déclaration était hors sujet et il n’est un secret pour personne que ce règlement demeure la pomme de discorde à la chambre des représentants de la Nation.

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