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Sixième réunion de coordination de l’UA I Un état des lieux sur les plans d’intégration régionale

Sixième réunion de coordination de l’UA I Un état des lieux sur les plans d’intégration régionale

Politique | -   A.S. Kemba

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La réunion d’Accra a mobilisé des groupes de travail qui ont rendu leurs rapports sur les actions engagées avec les différentes Communautés économiques régionales (Cer) et visant à accélérer le processus de mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). Le chef de l’État, Azali Assoumani, a rendu hommage à l’ensemble des acteurs impliqués dans ce processus démarré depuis 2018.

 

La sixième réunion de coordination de l’Union africaine sur l’intégration régionale a pris fin le samedi 21 juillet dernier à Accra au Ghana, en présence de quelques chefs d’État et de gouvernement du continent.

Accélérer les échanges intra-africains

Les dirigeants ont assisté à la présentation de nombreux rapports des différents groupes d’experts mobilisés pour évaluer, entre autres, les actions engagées jusqu’ici visant à faciliter la coordination entre l’Union africaine et les différentes Communautés économiques régionales (Cer) d’une part, et revisiter en amont, d’autre part, les mécanismes de mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).L’organisation continentale s’efforce depuis mars 2018 de créer les conditions de promotion des échanges intra-africains, en examinant minutieusement les obstacles qui pourraient ralentir cette politique d’intégration approuvée par presque tous les pays membres. L’état des institutions financières africaines, les pas franchis en matière d’intégration et les actions prioritaires à engager ont été soumis à l’appréciation des chefs d’État.


«Après l’examen et l’adoption du programme de travail, les différents champions ont présenté leurs rapports», indique le site de Beït-Salam qui précise que «les rapports sur l’état de l’intégration régionale par les Cer et les mécanismes régionaux ont également été présentés, suivis par les principales initiatives continentales de la Banque africaine de développement par Akinwumi A. Adesina, président de cette institution».A l’occasion de cette réunion de coordination, l’Union africaine a validé les programmes de chaque groupe de travail et a demandé aux délégués des grands sous-espaces économiques d’assouplir les conditions de rapprochement des pays. Malgré des législations différentes et une frilosité apparente, les pays membres de l’Union africaine ambitionnent de lever les barrières tarifaires et non tarifaires pour aider à une meilleure intégration économique à l’intérieur du continent.


Le rapport sur la Zlecaf avait capté l’attention des chefs d’État présents. Les participants ont noté «des progrès». Même si le chemin est encore long pour aboutir à une intégration effective en Afrique. L’ancien président nigérien Mahamadou Issoufou, qui a abrité le premier sommet fondateur (de la Zlecaf) a «relevé les progrès accomplis dans sa mise en oeuvre», selon toujours le site de Beït-Salam.


Au cours du débat général, le chef de l’État a demandé à ses homologues d’accorder une importance particulière aux Petits Etats insulaires en développement (Peid).
Azali Assoumani a rendu hommage à l’ensemble des acteurs impliqués dans le processus d’intégration régionale, citant principalement la Banque africaine de développement (Bad), qui doit, selon lui, prendre en compte les pays économiquement fragiles comme les Comores dans tous ses programmes d’appui en matière d’intégration. L’Union africaine souhaite promouvoir le commerce entre les pays membres pour augmenter les richesses du continent et espérer créer un environnement favorable pour sortir environ 40 millions de pauvres sur le continent d’ici à 2027.

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