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Soilihi Mohamed se désolidarise de "la CNT" et félicite le président Azali Assoumani

Soilihi Mohamed se désolidarise de "la CNT" et félicite le président Azali Assoumani

Politique | -

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L’ancien candidat à l’élection présidentielle du 24 mars dernier a été libéré hier, dans l’après-midi, après onze jours passé en garde-à-vue. Soilihi Mohamed a remis une déclaration aux journalistes en présence de ses enfants et certains proches (lire-ci-contre) aux environs de 18 heures à sa résidence.

 

  Dans sa déclaration signée en stylo bleu par lui-même hier, lundi 8 avril 2019, Soilihi Mohamed Campagnard se désolidarise du Conseil national de transition et félicite le président Azali Assoumani pour sa réélection toute en reconnaissant le déroulement des élections du 24 mars. «Je me désolidarise du Cnt que j’ai personnellement contribué à mettre en place. Quant à la teneur de ses déclarations dont la tournure fait fi à l’ordre public et nos institutions». Et Campagnard de poursuivre : «Je félicite enfin mon frère, le président Azali Assoumani pour sa réélection et appelle aussi bien les Comoriens de l’intérieur que de la diaspora, à conjuguer tous leurs efforts pour  l’édification de notre pays dans la Paix, la sécurité, la concorde et dans l’engagement citoyen et patriotique».


L’ancien président autoproclamé de la Cnt a reconnu que «nos institutions respectives, civiles et militaires, ont accompli leurs différentes missions liées au processus électoral, dans le respect des normes et des règles établies». Soilihi Mohamed admet, par ailleurs, qu’il a commis des erreurs en appelant à la résistance civile. «Je mesure la lourde responsabilité qui aura été la mienne, en lançant un appel à la désobéissance civile, à l’endroit de notre population et de nos forces armées autour du Conseil national de transition (Cnt)», lit-on.
Le colonel Soilihi Mohamed a finalement condamné les actes de violences à l’exemple de «l’attaque tragique du camp militaire de Kandani». «Me rendant compte des manipulations extérieures et intérieures menées activement par les forces souterraines de la déstabilisation de notre pays, je condamne fermement ces actes de violences et appelle solennellement tous ceux et celles qui ensemble avons mené la bataille électorale qui vient de s’achever, à abandonner toute violence, toute velléité et tout acte de nature à précipiter notre cher pays dans le chaos», écrira-t-il.


Chamsoudine Said Mhadji

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