Un dialogue dont l’objectif, a-t-il dit, est “de dresser le bilan des 42 ans d’indépendance nationale et de tirer les leçons de nos échecs pour mieux envisager l’avenir.” Il a remercié, à cet effet, l’Union africaine pour son accompagnement en vue d’assurer le succès de cette initiative. Le ministre Souef a ensuite fait part de son appréciation par rapport à l’Agenda 2063.
S’il a salué la qualité de ce rapport et estimé que certains projets et programmes prévus pourraient permettre le décollage de l’Afrique, il a, cependant, regretté la non prise en compte des préoccupations des Petits Etats insulaires du continent.
Parler de Trains à grande vitesse (Tgv) dans ces pays, c’est tout simplement un non sens. Nos préoccupations sont plutôt environnementales et portent notamment sur le pillage de nos ressources marines par de grandes puissances. Il faut aussi accorder la priorité à la libre circulation des biens et des personnes. Aujourd’hui, les ressortissants de ces petits Etats insulaires éprouvent d’énormes difficultés pour pouvoir circuler d’un pays d’Afrique à un autre. Voilà des problèmes réels qu’il faut déjà commencer à régler, a-t-il dit.
Enfin, le ministre Souef a exprimé son soutien à la Guinée, candidate au siège du Centre africain pour le développement des ressources minérales. Au sujet de l’envoi d’une mission d’enquête sur la situation des droits de l’homme au Sahara, qui a fait couler beaucoup de salive, il a apporté son soutien au royaume du Maroc et invité la Cour africaine des droits de l’homme à entrer en dialogue avec les autorités de Rabat.