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Special dialogue inter-comoriens I La Crc sonne la mobilisation des militants

Special dialogue inter-comoriens I La Crc sonne la mobilisation des militants

Politique | -

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Le bureau national et les chefs des cellules régionales se sont retrouvés à Mitsamihuli pour «donner le coup d’envoi» d’une campagne de sensibilisation en faveur du dialogue inter-comorien. Le secrétaire national, Youssoufa Mohamed Ali, a appelé «les militants et les Comoriens à être fiers du bilan du chef de l’Etat», citant «les grandes réformes qui visent à offrir des marges nouvelles au pays pour pouvoir s’enraciner dans l’élan du développement».

 

La Convention pour le renouveau des Comores (Crc), principal parti au pouvoir, a sonné la mobilisation générale de ses militants dans les régions pour «sensibiliser la population» sur l’initiative du dialogue inter-comoriens. «L’histoire est là, les faits et les actions sont là, Azali Assoumani a fait mieux que les autres présidents des régimes arrivés au pouvoir après et avant lui», a déclaré Youssoufa Mohamed Ali au cours de cette réunion qui a pris les allures d’un mini-meeting au domicile du secrétaire général du gouvernement, Mgomri Oumara.


Des ténors du parti, dont l’ancien ministre des Finances, Said Ali Said Chayhane, avaient pris bonne place. Tous les chefs des cellules régionales avaient répondu au rendez-vous. Contacté hier, le secrétaire national de la Crc a détaillé une partie des ambitions du chef de l’Etat en convoquant le dialogue. A l’entendre, «le président veut améliorer le dispositif institutionnel pour faire émerger une culture politique assainie qui profitera à la société et à toutes les tendances qui la composent». Il est revenu sur l’esprit du rassemblement du chef de l’Etat.


«Le président a la volonté de rassembler tout le monde pour voir les blocages éventuels de notre système institutionnel. Il y a des choses à régler pour faire avancer la démocratie dans notre pays. Le président, en bon démocrate, ne veut pas agir seul, il veut rassembler toutes les forces vives du pays, c’est pourquoi il a fait le choix du dialogue», a-t-il soutenu.Par ailleurs, il a appelé «les militants et les Comoriens à être fiers du bilan du chef de l’Etat», citant «les grandes réformes qui visent à offrir des marges nouvelles au pays pour pouvoir s’enraciner dans l’élan du développement».

«Pas de leçons à recevoir!»

Se félicitant de la vision de l’Emergence prônée par le chef de l’Etat, il estime que la gouvernance institutionnelle, l’environnement électoral, la refonte des structures en charge des élections et la création d’un poste pour le chef de l’opposition sont «une raison d’appeler tout le monde à la concertation car ce sont des sujets qui concernent l’avenir de tous les Comoriens». Selon lui, le président de la République fait de la réforme de l’Etat et de ses institutions «une affaire personnelle» et «qu’il poursuivra les réformes démocratiques pour le bien du pays».


Dans son argumentaire, il soutient que l’engagement du chef de l’Etat a été toujours au service de la Nation. «Le président Azali Assoumani est le premier à concrétiser la réconciliation nationale du pays. Il a ramené tout le monde à la table des négociations dans de conditions difficiles, le pays est réunifié après des années de turbulences. Personne ne peut nous faire la leçon», a-t-il déclaré.


Au sujet de la Covid-19, le chef de la Crc a profité de l’occasion pour, «remercier les Comoriens pour avoir respecté les consignes du gouvernement et du chef de l’Etat durant ces deux dernières années de crise sanitaire» soutenant que les mesures barrières ont permis aux Comores «d’être classées pays vert» et a appelé à «nous vacciner massivement pour permettre au pays d’atteindre l’immunité collective» et procéder à l’ouverture rapide des mashuhouli (cérémonies liées au grand mariage, ndlr)».

AS.Kemba

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