Suspendu de ses fonctions au parti Juwa, suite à ses interventions dans la presse pour, notamment, appeler au «maintien de l’alliance Juwa-Crc» et à une enquête sur le conseiller de Ndzuani à l’origine de l’embrouille qui sévit à l’Assemblée nationale, Dr Sounhadj Attoumani, accompagné de membres du bureau politique de son parti, a tenu, mardi dernier, un point presse au cours duquel il a remis en cause les procédés ayant conduit à sa suspension car «ne respectant pas les textes».
«Un grand parti s’efforce de respecter ses textes et vu que ces derniers n’étaient pas pris en compte lors de ma suspension, je rejette la décision de ma suspension. Je demeure toujours le secrétaire général adjoint du parti Juwa et donc toujours président de la commission d’organisation du congrès national», a-t-il insisté.
Quatre membres du bureau politique du parti et certains du conseil politique avaient pris part au point de presse, parmi lesquels Ibrahim Mohamed Sidi pour qui la décision de suspendre le secrétaire général adjoint répondait à des considérations «populistes».
Pour lui, les textes ne sont pas respectés, notamment par rapport à la nécessité du «respect de la diversité d’opinions et du débat contradictoire». Sans compter, soutient l’ancien ministre, que tout militant peut interjeter appel devant le conseil politique en cas de procédure de sanction ou d’une sanction déjà infligée.
La faute, oui, la sanction, non !
«Cette disposition ayant été bafouée j’appelle, donc, toutes les instances à revenir sur la table pour discuter et trouver une solution». Selon lui, si la faute «existe bel et bien», la sanction serait «inappropriée».
Abondant dans le même sens, Dr Sounhadj a rappelé que «plusieurs fautes ont été commises dans le parti, mais que jamais les sanctions n’ont été aussi lourdes», avant d’appeler à l’organisation du congrès national «dans les plus brefs délais».
Le dernier mot est revenu à la commissaire nationale à la promotion du genre, Mhoudine Sitti Farouata qui a cru devoir rappeler que le parti Juwa n’était «ni une confrérie ni un club d’amis».