Syed Zahid Raza a convié les journalistes mercredi dernier à l’hôtel Retaj pour faire le point sur l’état des relations entre les deux pays «frères et musulmans ». Il a d’abord rappelé les objectifs de sa mission aux Comores. «Je suis venu à Moroni pour présenter mes lettres de créance au président de l’Union des Comores, Azali Assoumani. J’ai également rencontré le ministre de l’Énergie, qui assure l’intérim du ministre des Affaires étrangères, ainsi que les responsables de ce ministère. Par ailleurs, j’ai eu des entretiens avec le président de l’Assemblée nationale et le secrétaire général du gouvernement. Nous avons discuté du renforcement des relations bilatérales dans divers domaines», a-t-il déclaré.
Le diplomate pakistanais a mis en avant les principaux axes de coopération entre les Comores et le Pakistan. Il a rappelé que, au-delà du fait que les deux pays partagent la même religion, ils entretiennent également des liens de fraternité. Il a insisté sur l’importance des relations commerciales, en particulier autour du riz. «Le commerce est l’un des éléments les plus importants de nos relations bilatérales. J’ai invité les responsables politiques comoriens à visiter le Pakistan afin de mieux comprendre la chaîne d’approvisionnement en riz», a-t-il soutenu.
Syed Zahid Raza a aussi exprimé sa gratitude envers le gouvernement comorien pour son soutien à la communauté pakistanaise vivant aux Comores. «Il existe une petite communauté pakistanaise aux Comores qui contribue à la prospérité économique du pays. Je remercie le gouvernement comorien pour les facilités accordées à ces entreprises », a-t-il dit.
Le diplomate a également abordé la question de la santé, en mettant l’accent sur le secteur pharmaceutique. Selon lui, « le Pakistan peut offrir aux Comores des produits pharmaceutiques de haute qualité à moindre coût ». Concernant l’éducation, il a exprimé la volonté du Pakistan de soutenir les Comores dans leurs efforts de développement et a annoncé que son pays propose des bourses d’études dans le cadre de son programme pour l’Afrique.Enfin, il a manifesté le souhait d’élargir la coopération parlementaire entre les deux pays, afin de renforcer les échanges entre les élus et experts législatifs des deux nations.
