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Un mécanisme de règlement du conflit au Soudan

Un mécanisme de règlement du conflit au Soudan

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«Je salue l’initiative des Etats-unis et de l’Arabie saoudite, les deux parties ont accepté, et j’espère que cette initiative-là va aboutir à des résultats», a-t-il indiqué, précisant que les deux généraux se sont mis d’accord pour que l’Union africaine prenne le leadership dans la résolution globale de la crise.

 

Le président de l’Union africaine s’est félicité de l’annonce des premiers pourparlers à Djeddah à l’initiative de l’Arabie Saoudite et des Etats-unis. Pour Azali Assoumani, le plus important est de parvenir à un règlement négocié du conflit. «Je salue l’initiative des Etats-unis et de l’Arabie saoudite, les deux parties ont accepté, et j’espère que cette initiative-là va aboutir à des résultats», a-t-il indiqué, précisant que les deux généraux se sont mis d’accord pour que l’Union africaine prenne le leadership dans la résolution globale de la crise. « Je suis en contact permanent avec les deux généraux, on discute bien», a affirmé Azali Assoumani, réaffirmant son vœu de «créer un mécanisme de dialogue entre les deux parties».


Par contre, sur la question de la trêve, le patron de l’Union africaine estime que «cela n’est pas gênant» si d’autres partenaires réussissent à arracher un compromis qui permet de mettre les deux belligérants sur la table des négociations. «Celui qui peut arriver à trouver une trêve pour cesser les hostilités, je pense qu’on ne peut pas le refuser. Pour la suite des négociations et trouver des solutions pérennes, l’Union africaine doit prendre les devants car il s’agit d’un problème africain, la solution doit être africaine», a-t-il souligné.


S’agissant de la guerre en Ukraine, le président en exercice de l’Union africaine se dit convaincu que «rien n’est impossible» au sujet d’une rencontre entre Vladimir Poutine et Voldymyr Zelenski pour discuter de la paix. «Très sincèrement, moi, j’y crois très sincèrement, à condition qu’on s’investisse réellement. J’ai condamné la guerre. La Russie et les Comores, nous sommes des amis mais j’ai condamné la guerre. (…). Ce sommet mondial, je l’ai vraiment approuvé, je vais donner tout ce qu’il faut pour que ce sommet soit tenu pour trouver une solution à ce problème et que cela soit aussi une leçon pour les autres», a-t-il indiqué.

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