logo Al-Watwan

Le premier journal des Comores

«Ce qui nous intéresse ce ne sont pas les visas, mais parvenir à une solution par rapport à Mayotte », Souef Mohamed El-Amine

«Ce qui nous intéresse ce ne sont pas les visas, mais parvenir à une solution par rapport à Mayotte », Souef Mohamed El-Amine

Politique | -   La Redaction

image article une
La suspension des visas aux diplomates et officiels comoriens n’était pas à l’ordre, lors de la rencontre d’hier entre le ministre des affaires étrangères et l’ambassadrice de France à Moroni. Pour le Gouvernement comorien, l'essentiel est de trouver une solution sur la question de Mayotte. Le ministre Soeuf Mohamed El-Amine s'est dit ouvert au dialogue et a regretté les décisions des autorités françaises de nature, a-t-il dit:"à entraver aux relations entre les deux Etats".

 

« Nous n’avons pas demandé à ce que cette mesure soit levée, a déclaré le chef de la diplomatie comorienne, Souef Mohamed El-Amine.  Ce qui nous intéresse ce ne sont pas les visas, mais de parvenir à une solution par rapport à la question de Mayotte »

« C’est une décision souveraine. La France a le droit de décider qui entre dans son territoire. Mais quand on  abrite une organisation internationale comme l’Unesco, ou les Nations Unies comme Genève, la partie française ne peut pas empêcher toute autorité qui souhaiterait effectuer une mission officielle dans ces pays », a-t-il poursuivi.

 

 

Interrogée par la presse sur cette décision du Gouvernement français, l’ambassadrice Jacqueline BASSA - MAZZONI, a soutenu : « C’est une mesure provisoire. Nous espérons que nous parviendront à trouver une solution pour la lever le plus rapidement possible ».

La rencontre aura permis aux deux diplomates d’échanger sur la « crise désagréable » qui paralyse Mayotte.

« Nous avons passé en revue la question de Mayotte. Ce qui a était dit et ce qui a été fait. Il faut qu’on dialogue avec les autorités françaises parce que la crise de Mayotte nécessite une nouvelle approche », a déclaré le ministre comorien des Affaires étrangères.

L’ambassadrice Jacqueline BASSA – MAZZONI a déclaré devant la presse qu’elle ne désespère pas de «trouver une solution par le dialogue ». « Nous n’avons pas la même position mais on peut parvenir à une solution », a-t-elle conclu.

La partie comorienne est ouverte au dialogue mais reste ferme.  Le ministre Soeuf Mohamed El-Amine a rappelé que la France a pris des décisions qui sont de nature à « entraver nos relations ».

« Nous restons fermes et il n’y a pas de dérogations quant aux reconduites des comoriens depuis Mayotte », a martelé le chef de la Diplomatie comorienne.   

 

Commentaires