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«Des avocats ont préféré faire de la politique au lieu de faire leur travail qui est de défendre leurs clients», a déclaré le ministre de la Justice

«Des avocats ont préféré faire de la politique au lieu de faire leur travail qui est de défendre leurs clients», a déclaré le ministre de la Justice

Politique | -

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Selon Mohamed Housseini Djamalilaili, la Cour de sureté de l’Etat a été la cible de «certains avocats». Faisant allusion aux avocats qui s’étaient retirés du procès en récusant, notamment, la légalité de cette cour qui ne figurerait pas, selon eux, dans la loi qui définit les juridictions nationales», le ministre a qualifié cette absence «d’irrespect» envers la justice et a estimé, également, que «l’absence des avocats lors des procès a influé sur les peines encourues par leurs clients».

 

Le ministre de la justice, Mohamed Housseini Djamalilaili, a tenu, jeudi dernier dans la soirée, dés son retour de Ndzuani, un point de presse pour faire le point sur le «bon déroulement des procès» de la semaine dernière. «Les quatre dossiers traités qui concernent l’affaire de «déstabilisation» du pays, celle dite «des clous», la «tentative d’assassinat» de l’ancien vice-président Moustadroine Abdou et sur «l’agression du sergent Ali Radjabou» se sont bien passés», s’est-il félicité devant les medias.


Selon le ministre, la Cour de sureté de l’Etat a été la cible de «certains avocats». On rappelle que la plupart s’était retirée du procès en récusant, notamment, la légalité de cette cour qui «ne figure pas, selon elle, dans la loi qui définit les juridictions nationales».
Le ministre qualifiera cette absence «d’irrespect» envers  la justice. Il a soutenu, également, que «l’absence des avocats lors des procès a influé sur les peines encourues par leurs clients». Il en veut pour preuve le fait que «les clients dont les avocats ont plaidé en leur faveur ont écopé de peines moins lourdes par rapport à ceux dont les avocats ne se sont pas présentés». Mohamed Housseini a, aussi, évoqué les propos d’«un» avocat qui a qualifié les sentences de «mascarade de justice».


Il compte «revenir sur ce cas précis», estimant que l’avocat qui traite la justice de la sorte commet «un outrage à la justice».
Il a, par ailleurs, pointé du doigt la Une d’un journal qui a titré «Le verdict de la honte». Selon lui, de tels outrages doivent avoir des conséquences et a indiqué qu’il a «ordonné au procureur de  prendre les mesures qui s’imposent».


Quant à la loi qui a établi la Cour de sureté de l’Etat en 1981, Mohamed Housseine a expliqué que cette loi est toujours en vigueur car aucun nouvel acte ne l’a annulé. Selon lui, «certains avocats ont, à ce sujet, préféré se retirer en se campant dans la politique au lieu de faire leur travail qui est de défendre leurs clients».
                                                                                                                                                     
Bahiya Soulayman
(stagiaire)

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