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Le président Azali à Ndzuani : «Lorsque l’on parle de son pays, il faut en parler en bien»

Le président Azali à Ndzuani : «Lorsque l’on parle de son pays, il faut en parler en bien»

Politique | -   Sardou Moussa

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Le chef de l’Etat souhaite que les commentateurs des réseaux sociaux ne fassent pas le bilan de ses deux ans de pouvoir à sa place et demande à ses compatriotes de «primer l’intérêt du pays avant les considérations partisanes, et d’éviter d’en parler en mal». Il a assuré qu’il allait le présenter lui-même «après le ramadhwani».

 

Le président de la République, Azali Assoumani, a quitté l’île de Ndzuani hier, lundi 28 mai, après un séjour de 48 heures. Le chef de l’Etat a mis à profit ce séjour pour organiser, le samedi et le dimanche, des iftar (festins de rupture de jeûne) publics au palais présidentiel de Dar-nour, auxquels ont été invités de nombreux citoyens. Il a également pris part les après-midi à des darses (sermons religieux), dans les mosquées de Mirontsy et Wani. Le président a aussi accompli la prière du taraweeh le samedi soir à la mosquée Libye, sise à Misiri en plein centre de Mutsamudu, et le dimanche à celle de Hombo, toujours à Mutsamudu.

 

 

Samedi, pendant l’iftar, le chef de l’Etat s’est brièvement adressé à ses invités. Il leur a rappelé que ce jour-là (26 mai), correspondait au deuxième anniversaire de son investiture à la magistrature suprême, mais que son bilan sera présenté après le ramadhwani. Il a d’ailleurs prié les commentateurs des réseaux sociaux de ne pas le faire à sa place.

Le président Azali a aussi demandé à ses compatriotes de primer l’intérêt du pays avant les considérations partisanes, et d’éviter d’en parler en mal, pointant du doigt à ce titre le journal Al-watwan, à travers une de ses récentes publications (voir l’édition du jeudi 24 mai à propos du point de presse du secrétariat de l’Onu).

«Guterres [le secrétaire général du système des Nations unies, Ndlr] a dit «exhorter la classe politique comorienne à respecter la démocratie, la paix et l’état de droit». Et quelqu’un de notre journal d’Etat, que nous payons, a osé écrire que Gueterres a «interpellé le chef de l’Etat». Et donc vous voyez que notre journal, qui devait nous défendre, ment aux Comoriens (…). Lorsque l’on parle de son pays, il faut en parler en bien», a-t-il dit.


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