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Échéances électorales / La mouvance présidentielle soutient «plus que jamais» le chef de l’État

Échéances électorales / La mouvance présidentielle soutient «plus que jamais» le chef de l’État

Politique | -   Mohamed Youssouf

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Deux jours après avoir été reçue par le président de l’Union, en compagnie des partis de l’opposition, la mouvance présidentielle a organisé un point de presse dans le but de réaffirmer sa position consistant à soutenir sans relâche le régime actuel.

 

«Le président nous a reçu pour nous annoncer la convocation du collège électoral prévu pour ce lundi (Ndlr, hier). Ce qui est un geste républicain hautement salutaire. Nous sommes donc venus affirmer que plus que jamais, la mouvance présidentielle soutient les initiatives du président de la République. Maintenant tous les partis, pouvoir et opposition doivent se préparer pour qu’on ait des élections libres, transparentes aux fins d’obtenir un prochain président crédible», a réagi le secrétaire général de la mouvance présidentielle, Ali Mliva Youssouf.

Quant aux élections à venir et la volonté d’apaiser le climat politique, Sounhadj Attoumane rappelle que le dialogue inter comorien a prôné la mise en place d’une commission de suivi des élections et une autre chargée du suivi des mesures d’apaisement.
 
La mouvance présidentielle, si besoin en était, insiste sur le fait que le président de l’Union demeure leur candidat naturel. «Autant pour l’élection des gouverneurs, l’on n’a pas encore discuté pour arrêter la liste de nos candidats, autant pour l’élection présidentielle, aucun doute ne subsiste. Si le président Azali Assoumani pose sa candidature, il sera indiscutablement notre candidat à la présidence», insiste Mliva.

Quant à la question de savoir si la mouvance est en perte de vitesse, les conférenciers rétorquent que rien à changer et que leur structure est tout aussi «unie» qu’au début. «Pour le moment, seul Ibrahim Ali Mzimba nous a annoncé son retrait de la mouvance. Pour les autres que vous citez y compris Saïd Larifou ou encore Achirafi, nous n’avons pas eu vent de leur retrait. Nous travaillons en concertation si ce n’est qu’en ce moment, ces deux leaders sont en France pour diverses raisons», explique-t-on.


 

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