Daoud Abdallah Mohamed, leader du parti Orange a indiqué dans une conférence de presse tenue ce lundi que l’opposition «ne reconnaitra pas les résultats de la Commission électorale nationale indépendante ni ceux de la Cour suprême». Daoud Abdallah Mohamed, qui parlait également au nom de l’Opposition Unie des Comores, a fait savoir que celle-ci ne participera pas aux élections communales du 16 février.
Au cours de cet entretien avec les journalistes, l’ancien ministre de l’Intérieur et ancien candidat à la présidentielle de 2024 et 2016 est revenu sur ce qui, selon lui, a émaillé la journée électorale de dimanche et qui justifie le boycott des communales. Il a tout d’abord tenu à «remercier les sympathisants du parti Orange ainsi que les candidats aux législatives et aux communales». Malgré les résultats très largement en faveur du parti au pouvoir, l’ancien ministre de l’Intérieur d’Azali Assoumani a assuré «ne pas regretter la participation de son parti aux élections».
«Le propre d’un parti politique est la quête du suffrage universel», a-t-il indiqué. Seulement, selon le conférencier, tout ne se serait pas passé selon les règles de l’art, avant d’en énumérer les problèmes rencontrés lors de la journée électorale. «Il y a eu beaucoup de retard dans l’acheminement du matériel électoral, nos mandataires ont été chassés des bureaux de vote ainsi que des membres de bureaux de vote, des urnes ont été bourrées et dans beaucoup de cas, il y avait plus de votants que d’inscrits», la liste n’est pas exhaustive. Il a enfin dit attendre «les rapports des missions électorales d’observation de la communauté internationales».