Le 12 janvier et le 16 février prochains, les Comoriens sont appelés à voter lors des élections couplées, législatives et communales. Dès la convocation du corps électoral, les états-majors des principaux partis et mouvements politiques se mobilisent pour investir leurs candidats, avant de s’engager pleinement dans la campagne pour la conquête du Palais du Peuple et des mairies. Pendant que l’opposition hésite encore sur sa participation à ces échéances, la Crc, parti présidentiel, a déjà relancé la machine électorale en initiant son processus de désignation des candidats.
Depuis le 19 octobre dernier, le parti a lancé, via ses coordinations, un appel à candidatures pour la députation et les communales. Ce nouveau processus tranche avec l’ancienne procédure, qui confiait le pouvoir de désignation des candidats à un comité interne restreint. Cette pratique avait souvent généré des tensions au sein du parti, qui n’a pourtant jamais raté une élection depuis l’avènement du Nouvel ensemble comorien.
Le parrainage de 5 chefs de cellule
Les candidatures, dont la date limite de dépôt est fixée au 26 octobre, sont ouvertes à tous les membres actifs du parti. En plus de constituer un dossier, chaque candidat doit remplir des critères énoncés dans l’appel. Parmi ces critères, il est exigé d’avoir un niveau minimum de baccalauréat +2. Le prétendant à la députation ou au conseil communal doit également être bilingue et disposer de la caution pour le dépôt de candidature si celle-ci est retenue. Il doit aussi présenter un projet de budget de campagne et en posséder au moins 25 %.
Par ailleurs, le candidat doit être parrainé par au moins cinq chefs de cellule et répondre aux dispositions de l’article 4 du règlement intérieur du parti. En effet, l’éligibilité dans les différents organes du parti qui est soumise à la possession d’une carte de membre, être en règle au niveau des cotisations, participer assidûment aux activités du parti, notamment.