Dans un point de presse tenu le jeudi 22 février 2018 à l’Auberge les Abouts, il s’est élevé contre un certain laxisme qui veut qu’à Mwali “ce n’est pas la première fois que des obstacles sont mis sur la piste de Bandar es Salame, pour empêcher une haute autorité de venir ou de partir”.
Si nos prédécesseurs acceptaient de telles atteintes à l’ordre public et la sécurité des personnes et des biens, il n’est pas question pour nous de faire preuve de la moindre clémence et la loi de la République sera appliquée dans toute sa vigueur, a martelé le ministre de l’Intérieur dans un langage de fermeté.
Il a félicité les enquêteurs “qui travailleraient d’arrache-pied pour que toute la lumière soit faite sur cette affaire”. Il a soutenu que des mesures sont d’ores et déjà prises en attendant la normalisation effective, dans les aéroports secondaires de Bandar es Salame et Wani avec le renforcement des effectifs chargés de la surveillance et sécurité des pistes.
Il a indiqué que l’aéroport qui a été fermé toute la journée pour les besoins de l’enquête, est désormais ouvert au trafic et qu’il ne s’agit nullement d’une mesure discriminatoire bien au contraire.
Pour ce qui est des rumeurs à propos d’exactions sur certains prévenus, il a démenti avec force ces allégations et a lancé une sévère mise en garde contre ceux qui dans les réseaux sociaux diffusent des fausses informations de nature à troubler l’ordre public.
Nous ne manquerons de débusquer ces individus où qu’ils se trouvent même dans les pays étrangers où nous avons des accords de coopération pour leur faire appliquer la rigueur des lois de la Républiqu.
Quelques minutes après Me Larifou, l’avocat du gouvernement présent lui aussi dans l’ile dans le cadre de l’enquête, est lui aussi d’avis qu’il ne faut pas banaliser cette affaire qui serait à ses yeux très grave.