Le lancement officiel de la pulvérisation intra domiciliaire (Pid) a été annoncé hier, après-midi à la place Badjanani par le maire de Moroni, Hassane Mohamed Halidi, le représentant du coordinateur du Pnlp, Ali Toilib, et le secrétaire général du gouvernorat de Ngazidja, Maoulida Mabrouk, ainsi que les différents représentants. Le but est d’éradiquer le paludisme en Union des Comores d’ici 2025, une initiative prise par le chef de l’Etat, Azali Assoumani dans son plan d’action de l’émergence 2030.
Le maire de Moroni se demande “comment se fait-il que dans les deux îles, il n’y a plus de paludisme mais à Ngazidja le chiffre est alarmant”. Il dénoncera la mauvaise gestion et une faible sensibilisation de la part des responsables les années précédentes.“Reconnaissez qu’il y a eu une très mauvaise gestion de notre part.
Tout a été mal fait durant les campagnes précédentes. Il est temps de réparer vos erreurs”, dit Hassane Mohamed Halidi. Moroni, la capitale des Comores enregistre quarante mille foyers un équivalent de 120.000 habitants. Pour cela, “on ne peut pas avoir les mêmes pratiques dans les autres villes et villages.La population n’est pas la même, le chiffre est énorme”, explique le maire de la capitale.
Cette année, 110 agents sont formés, dont 10 qui resteront en permanence. Cette campagne durera deux mois maximum.Un moyen mis à disposition par le gouvernement, l’objectif est “d’éradiquer le paludisme en Union des Comores d’ici 2025”, disait le représentant du coordinateur du Pnlp, Ali Toilib. “Pour pouvoir atteindre zéro cas autochtone de paludisme d’ici 2025 notre pays doit mettre l’accent sur des interventions d’élimination visant à réduire rapidement les cas de paludisme plus particulièrement dans les foyers de transmission active sur l’ensemble du territoire”, a rappelé le Sg Mabrouk.
Nourina Abdoul-Djabar