Depuis près d’une semaine, certains milieux constatent des nouveaux cas dont la progression, quoique légère, inquiète les professionnels de santé. Le pays est passé d’un à deux cas en mi-juin, vers sept cas actifs en ce début du mois de juillet. Ces cas ont été tous recensés dont trois à Ndzuani et le reste à Ngazidja.
Deux jours plus tard, le bulletin quotidien du ministère de la Santé annonce neuf nouveaux cas dont trois enregistrés à Ndzuani. Interrogé sur ce phénomène, le responsable de la communication de la coordination nationale de la lutte contre le Covid-19 fait parle «de cas autochtones». «Nous n’avons jusque-là pas trouvé de cas importés, ce sont des cas autochtones. D’ailleurs, le cas admis à Samba est sous oxygène. Nous sommes en train d’analyser les causes de cette hausse», déclare le Dr Djabir Ibrahim.
Selon son dossier médical, le patient, qui n’a pas été encore vacciné contre la Covid-19, est âgé de 65 ans et est sous assistance respiratoire. Le Dr Djabir Ibrahim avait annoncé lors d’une conférence tenue à El-Maarouf la semaine dernière, que plusieurs cas sont détectés chez les personnes qui désirent voyager et effectuent le test Pcr.
Le chef de l’Etat a signé récemment un décret assouplissant les mesures restrictives relatives à la lutte contre le coronavirus.
Ce décret autorise les célébrations des cérémonies de mariages «dans un cadre familial et dans un lieu privé, pour un maximum de 50 personnes.Les cérémonies religieuses et culturelles (Hawuli, Tahalili, Hitima, Mawulida, Dayira…) et autres évènements, culturels et festifs sont soumis aux mêmes conditions de l’alinéas ci-dessous», peut-on lire dans ce document. Le troisième article du même décret autorise les compétitions dans les sites sportifs.
Toutefois, le nombre de spectateurs maximum ne peut pas dépasser le tiers de la capacité d’accueil du site. De même, les athlètes participants aux compétitions sportives et les spectateurs non vaccinés, doivent présenter un test RT-Pcr négatif de 72 heures ou un test antigénique négatif réalisé sur place. Par ailleurs, le 6e article précise que «les mesures prescrites par les textes antérieurs relatifs à la lutte contre la propagation de la Covid-19, qui ne sont pas contraires aux dispositions du présent décret restent applicables».