Le ministre de la Santé a visité vendredi matin le centre de dialyse où trois patients étaient en cours de traitement. Selon les médecins, depuis son inauguration, il y a trois mois, 45 séances ont été réalisées pour cinq patients, dont deux partis à l’étranger. Il s’est ensuite rendu au service de pédiatrie, fortement dégradé, où des enfants sont installés dans des lits serrés et même dans un espace de fortune aménagé dans un conteneur. Lors de sa visite, le ministre a constaté «l’état préoccupant» des deux fondations. Le mur, derrière le service de dermatologie, et un autre sur la route menant à Shiwe.
Ces structures ont été fragilisées, notamment par des travaux de voisinage. Interrogé sur l’objectif de cette tournée, Ahamadi Sidi Nahouda explique vouloir «observer directement les réalités du terrain». Devant la presse, il a souligné l’urgence de la situation à la pédiatrie.«Parmi les objectifs de mon déplacement, il y a le centre de dialyse de l’hôpital de Hombo. J’ai voulu visiter, constater l’état du bâtiment et son fonctionnement. J’ai pu collecter les données souhaitées. Pour ce qui est de la pédiatrie, elle est très délabrée. Des enfants sont entassés dans les lits, parfois improvisés. Il y a urgence d’engager des actions», a-t-il déclaré.
Il a également fait état de deux murs fragilisés mais aussi la gestion des déchets, actuellement incendiés dans la cour, faute d’incinérateur. «À l’approche du Kashkazi, certaines zones qui ont subi un éboulement risquent d’empirer. Deux murs demandent une intervention rapide. Pour la question des déchets brûlés dans la cour de l’hôpital, car l’établissement manque d’incinérateur, le ministre constate les risques et dégâts qu’encourent les malades mais aussi la population environnante. Ce point doit être traité très rapidement», a-t-il insisté.
La gestion des déchets
Le ministre de la Santé a affirmé avoir déjà engagé des discussions avec la direction du centre hospitalier. «Très vite, nous allons engager des solutions pour sauver notre hôpital, et avec lui, notre population», a-t-il assuré. Pour le directeur général du Chri, Dr Ibrahim Salim Mari, cette visite était l’occasion d’exposer les besoins urgents de l’établissement. « C’est une opportunité de voir la hiérarchie et d’évoquer des besoins et des avancées de l’établissement. Lors de la visite, le ministre a été très ouvert et attentif lors des échanges avec la direction, le personnel et les patients. Parmi les urgences, il y a la sécurisation de l’hôpital à travers un mur de soutènement », explique-t-il.
