logo Al-Watwan

Le premier journal des Comores

Arrivée du vaccin chinois anti-Covid I La date exacte toujours pas communiquée, la stratégie vaccinale en étude

Arrivée du vaccin chinois anti-Covid I La date exacte toujours pas communiquée, la stratégie vaccinale en étude

Santé | -   Abouhariat Said Abdallah

image article une
Les Comores vont réceptionner les 50.000 dosent de vaccin promis par le gouvernement chinois. Notons que jusqu’à hier, jeudi 4 mars, seulement deux vaccins étaient inscrits sur la liste des médicaments d’urgence de l’Oms. Le Pfizer et l’AstraZeneca.

 

Ces vaccins sont acceptés par plusieurs pays ayant une agence nationale de régulation des vaccins. Les Comores, bien qu’elles ne disposent pas de cette agence, la coordination nationale contre la covid-19, s’est alignée avec les autres pays qui vivent la même situation. Elle n’a pas non plus rejeté le vaccin du groupe chinois, Sinopharm, bien qu’il ne soit pas encore admis sur la liste des médicaments d’urgence par l’Oms. «Le Sinapharm donne des résultats satisfaisants et nous attendons notre dose. Mais il faut savoir que la quantité promise par les amis chinois ne suffira pas pour vacciner les Comoriens, c’est pour cela que nous nous positionnons pour l’AstraZeneca», indique le chef de la communication de la coordination nationale de la lutte contre la Covid-19. Dr Djabir Ibrahim a fait savoir également que le gouvernement se prépare par tous les moyens, pour vacciner tous les Comoriens.

Sensibiliser la population d’abord

L’urgentiste précisera que chaque personne bénéficiera d’une seule dose, soit Sinopharm soit AstraZeneca. «Une fois les moyens disponibles nous déterminerons le types de vaccin à acheter, entre le vaccin chinois et celui du programme Covax», ajoute Dr Djabir Ibrahim, selon qui le programme Covax va octroyer des doses pour le personnel soignant et la population à risque estimé à 20%. «Donc, c’est loin d’être suffisant. Le gouvernement est en plein négociations pour acheter encore d’autres doses, mais rien n’est joué pour le moment», devait-il souligner. La coordination serait en réflexion pour la campagne de sensibilisation et de vaccination qui devrait être lancée sous peu. Le chargé de la communication se dit confiant quant à la réussite de cette étape sachant que la population comorienne est un peuple compréhensif. Il ne pense pas qu’il y aura des problèmes pour pousser les citoyens à se faire soigner. Par ailleurs, Dr Djabir Ibrahim souligne que la coordination se prépare d’ores-et-déjà pour une éventuelle troisième vague. «La coordination travaille pour renforcer le site de Samba, Bambao Mtsanga et entériner les capacités en matériel et en personnel. Il veut également renforcer les sites de prise en charge périphérique, mais aussi les mesures barrières, pour prévenir une éventuelle troisième vague», a-t-il indiqué.

Commentaires