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Assurance maladie généralisée I Le lancement opérationnel interviendra au second semestre de cette année

Assurance maladie généralisée I Le lancement opérationnel interviendra au second semestre de cette année

Santé | -   Mhoudini Yahaya

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Lors de ce comité, les échanges portaient principalement sur l’adoption d’une feuille de route de cette année 2023, qui précise les démarches à conduire et les responsabilités partagées des acteurs impliqués dans le projet. Ce projet bénéficie d’un financement de 16 millions d’euros, soit 7,872 milliard de francs comoriens, mobilisés par l’Agence française de développement (Afd).

 

Co-présidé par la ministre de la Santé, Loub Yakouti Zaidou, et l’ambassadeur de France en Union des Comores, Sylvain Riquier, le troisième comité de pilotage du projet d’appui à la mise en place de l’assurance maladie généralisée aux Comores (Paamg), s’est tenu vendredi dernier au Retaj en présence de plusieurs ministres.
Cette rencontre a été précédée d’un comité de pilotage intervenu le 19 juillet de l’année dernière, qui a permis la réalisation des études techniques préalables à l’opérationnalisation de l’assurance maladie généralisée (Amg), en particulier celles liées au cadrage actuariel, aux sources de financements et à la mise en place d’un système d’information et de gestion performant.


Le pilotage stratégique du projet Amg est assuré par le secrétariat général du gouvernement, depuis le dernier comité de pilotage qui remonte au 19 juillet 2022. Dans son allocution, la ministre de la Santé a déclaré que la présente rencontre va permettre de faire le point sur les activités réalisées depuis notre dernière session. «Elle nous permettra également de programmer les prochaines actions», a-t-elle ajouter avant de souligner l’importance des travaux. «Cette session n’est pas la moindre, elle constitue une étape particulière de ce grand chantier tant attendu par tous», devait ajouter.

La feuille de route 2023

Loub Yacout Zaïdou insistera qu’une santé totalement gratuite n’existe plus, or, «le citoyen comorien ne dispose pas d’un pouvoir d’achat lui permettant de subvenir à lui seul à ses soins».


C’est ainsi que l’ambassadeur de France aux Comores, Sylvain Riquier, a reconnu qu’une grande partie de la population vit une situation de grande pauvreté au point de se trouver dans l’incapacité de financer ses propres soins. «De manière générale, le budget santé pèse fortement sur les ménages comoriens, qui assument directement plus de 60% des frais liés aux soins. Ce projet est donc une ambition bien légitime et il est important d’accélérer sa mise en œuvre». Quant à l’exécution du projet, l’ambassadeur a fait savoir il sera lancé au deuxième semestre de cette année.


Parmi les propositions de la feuille de route 2023 figurent un panier de soins adapté aux besoins de la population, des mécanismes d’affiliation garantissant la couverture sanitaire pour tous et des sources de financements innovants. Le projet finance également les chantiers de travaux de construction et d’extension des bureaux de la caisse des retraites, ainsi que leurs équipements, afin d’améliorer la capacité d’accueil et de fournir un service de qualité pour les futurs assurés et leurs famillesn

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