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Banque de sang I 1997 poches obtenues en 2021 au Chn El-Maarouf

Banque de sang I 1997 poches obtenues en 2021 au Chn El-Maarouf

Santé | -

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«Je fais appel à tous ceux qui ont la capacité de donner du sang à venir le faire. Le besoin est là. Cela nous permettra d’éviter une rupture de stock», dit le responsable du service de transfusion et stockage du sang au Chn-El-Maarouf, Djamal Mohamed Chanfi.

 

Le responsable du service de transfusion et stockage du sang au Chn-El-Maarouf Djamal Mohamed Chanfi est revenu hier sur les problèmes que rencontre le service, quelques jours après une opération de donation du Rotary Club. Selon le major, le problème se pose au niveau de la «compensation du sang». Un appel a été lancé à l’endroit de tous ceux qui peuvent faire un don du sang.


Les procédures de collecte et de conservation d’une poche du sang à l’hôpital El-Maarouf restent les mêmes. Quand nn patient a besoin de sang, la famille se charge pour trouver un donneur et effectuer l’échange. Seulement, pour certains cas urgents. «On ne peut pas bloquer une situation urgente, il s’agirait d’une non-assistance à une personne en danger», explique Djamal Mohamed Chanfi avant de rebondir et préciser que ce genre de situation peut être la cause d’une « future rupture ».

En cas d’urgence

Deux cas peuvent être possibles : dans le premier cas, certaines familles mettent du temps à trouver un donneur après avoir reçu la poche ou certaines reviennent avec du sang qui n’est pas du même groupe. «Précisément, les groupes rares qui ont plus souvent des difficultés», explique le responsable.Dans le deuxième cas, on paie un droit de 3000fc pour l’obtention de la poche. Celle-ci n’est pas vendue car une prise en charge des procédures est assurée par l’état. «Cette somme permet de couvrir le cout de la poche vide et les outils utilisés», précise Djamal Mohamed Chanfi. En tout, 1997 poches ont été obtenues l’année précédente à l’hôpital El-Maarouf.

 

Toutes les poches ne sont pas toutefois utilisées. «Souvent, on peut trouver dans une poche un caillot de sang, celle-ci devient une de moins dans le chiffre parce qu’elle n’est pas utilisée», précise le responsable du service de transfusion. Comme en 2021, sur 1997 poches prélevées, selon les statistiques du laboratoire, seulement 1988 ont été utilisées alors que 9 autres ont été détruites. Parmi les poches citées, 325 étaient des donneurs bénévoles et 1672 étaient des donneurs anonymes.A en croire le responsable de la transfusion sanguine, le stock est stable après la dernière donation faite par le Rotary Club de Moroni, samedi 29 janvier. En un mois, du 1er janvier à ce jour, 202 poches ont été prélevées à l’hôpital El-Maarouf.

Nourina Abdoul-Djabar

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