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Banque de sang I Un stock suffisant à El-Maarouf

Banque de sang I Un stock suffisant à El-Maarouf

Santé | -   Nourina Abdoul-Djabar

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“Nous n’avons pas une pénurie, la demande des poches du sang est forte dans le service de la maternité ces derniers temps. Et comme vous le savez, notre règle imposée à tout le monde est que la famille du patient nous trouve un autre donneur”, a expliqué Dr Abdou Moindze, médecin chef de service laboratoire.

 

Le Centre hospitalier national El-Maarouf dispose désormais d’un stock suffisant de sang. L’annonce a été faite à Al-watwan ce mercredi 29 juin par le service de la banque de sang. L’augmentation du stock doit en partie à des cris de détresse lancés et de forte demandes relayées par des anonymes sur les réseaux sociaux.

Sensibiliser les citoyens sur le don du sang

Le médecin chef du service du laboratoire, Abdou Moindze, constate une forte demande. “Nous n’avons pas une pénurie, la demande des poches de sang est forte dans le service de maternité ces derniers temps. Et comme vous le savez, notre règle imposée à tout le monde est que la famille du patient nous trouve un autre donneur”, a-t-il expliqué. Le Chn El-Maarouf ne dispose pas d’un grand centre de transfusion. Mais la capacité actuelle de stockage, comparée à la demande, est jugée “suffisante” selon le responsable. “Nous avons toujours un stock d’une cinquantaine de poches en permanence. Toutefois si on ne demande pas un donneur en retour nous n’aurions pas ce stock”, détaille-t-il.


Un projet de construction d’un centre national de transfusion sanguine, sous financement du royaume d’Arabie Saoudite, n’a toujours pas démarré malgré la mobilisation des fonds par le bailleur. Cette forte demande actuelle vient du service de la maternité car beaucoup de familles lancent les alertes sur les réseaux afin de trouver un donneur. Ceci fait partie du règlement du centre. La sensibilisation a touché de nombreux citoyens comme Badrouidine arbabidine, un jeune donneur volontaire venu en aide d’une poche de sang.


D’après Abdou Moindze, une sensibilisation doit être faite auprès de la population sur le don du sang. “Nous n’avons pas la culture du don de sang aux Comores et c’est rare quand cela arrive. Aujourd’hui, on doit sensibiliser tout le monde qu’une personne qui a les capacités de donner son sang de ne pas hésiter à le faire. Dans les grands pays, des personnes lambda en font des dons tous les jours”, explique-t-il.

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