La mission médicale saoudienne dépêchée aux Comores a achevé neuf jours d’activités à l’hôpital de référence El-Maarouf sur un bilan jugé «très positif» par les autorités sanitaires. Au total, 102 interventions chirurgicales ont été réalisées entre le 14 et le 23 novembre. Le premier groupe d’intervention était composé de six professeurs agrégés en chirurgie générale, deux consultants en anesthésie, deux infirmiers anesthésistes et deux instrumentistes. Une seconde équipe, spécialisée en chirurgie pédiatrique, réunissait trois professeurs agrégés, deux consultants anesthésistes, deux infirmiers anesthésistes et deux instrumentistes.
Un comité technique présidé par le docteur colonel Naoufal, mis en place par le ministère de la Santé, a encadré l’organisation de cette caravane. «Chaque équipe disposait de huit jours de travail : quatre pour les adultes et quatre pour les enfants», a précisé le docteur Hassane Mbaé, coordinateur de la mission. Ce dernier a rappelé que les patients présélectionnés se sont présentés au Service de santé militaire pour la confirmation des diagnostics. Les interventions étaient exclusivement chirurgicales.
«Plus de 200 adultes se sont inscrits, ainsi que 160 enfants», a indiqué le comité d’organisation. Le docteur Hassane Mbaé a salué «l’engagement remarquable» des professionnels saoudiens. Au terme de la mission, 60 adultes et 42 enfants ont pu être opérés, «sans incident signalé». Toutes les analyses préopératoires ont été réalisées gratuitement.
«Depuis la phase de tirage, toutes les opérations se sont déroulées au bloc opératoire de l’hôpital El-Maarouf», a souligné le docteur Hassane. Certains patients présélectionnés n’ont toutefois pas pu être opérés, notamment des enfants affectés par une nouvelle épidémie grippale. Plusieurs absences ont également été constatées lors des derniers jours. Concernant le suivi post-opératoire, les chirurgiens comoriens en assureront pleinement la prise en charge. «Il n’y a aucune inquiétude à avoir sur le suivi», assure le coordinateur, qui rappelle l’existence d’«une collaboration exemplaire» entre les équipes comorienne et saoudienne.
