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Caritas Comores de Moroni I «451 personnes» brûlées en 2021

Caritas Comores de Moroni I «451 personnes» brûlées en 2021

Santé | -

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Les médecins parlent «d’une négligence totale chez certains parents» dont leurs enfants sont souvent victimes des brûlures. Ils leur ordonnent de renforcer la surveillance pour diminuer les risques de ces brûlures qui pénalisent la santé de nombreux enfants souvent moins âgés. Le personnel de Caritas annonce certaines mesures d’assistances en cas d’urgence.

 

L’Hôpital Caritas Comores de Moroni a soigné «451 personnes» brûlées durant l’année 2021, contre 432 en 2020, soit 19 cas de plus, ont déclaré les responsables de Caritas Comores au cours d’une rencontre avec les medias.Les médecins ont bien pris soins et géré ces patients malgré leurs capacités d’accueil réduites. Le centre reçoit par jour des patients qui souffrent de différentes maladies. Mais, ce sont les personnes victimes des brûlures qui arrivent en masse. Notons que la majorité des personnes brûlées sont des enfants âgés entre six mois et deux ans.


Le major a fait savoir que «nous transférons plusieurs patients au centre hospitalier national d’El-Maarouf de Moroni. C’est souvent dans la période du mois de Ramadhwani que notre centre reçoit ces personnes, malheureusement nous ne disposons pas d’assez de chambres d’hospitalisation. Cette tragédie est habituellement causée par l’eau chaude, les réchauds à petrôle et l’huile», regrette le major qui a déploré le manque de spécialistes des brûlures dans le pays. Djamil Athoumane fera savoir l’existence de trois types des brûlures qui se distinguent selon le degré. Pour le premier degré s’agit des simples brûlures n’ayant plus de cicatrices.


Le deuxième degré est caractérisé par deux parties : les brûlures superficielles et brûlures profondes. La douleur des deux premiers degrés n’est pas très grande mais pour le troisième, elle, est très intense, la peau se transforme en carton et se durcit car les vaisseaux sanguins sont tous brûlées. Pour l’occasion, le Major de Caritas Comores, Djamil Athoumane a lancé un appel aux parents «de bien veiller et surveiller leurs enfants o proximité d’un repas chaud en les éloignant pour éviter les risque des brûlures . Il préconise d’’éloigner les enfants de la cuisine et des objets qui peuvent leur faire du mal en cas de brûlures». Il rappellera aux pade rajouter du pétrome sans éteindre le rechaut car il risque d’exploser», a fait savoir le major avant de déplorer «la grande négligence» de certains parents.

Youssouf Fatima, stagiaire

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