Deux semaines après son inauguration, le Centre d’imagerie médicale (Cim) du Centre hospitalier national (Chn) El-Maarouf n’est pas mis en marche. L’opérationnalisation des services est suspendue à la formation des agents sur l’utilisation des appareils par le fournisseur.En plus, la grille des tarifs des consultations est en attente de validation par les autorités compétentes. «Dans ce nouveau centre, nous avons un plateau technique presque complet. C’est seule l’imagerie par résonance magnétique (Irm) qui manque», fait savoir le radiologue Dr Antiki Abdou.Le Cim est inauguré le 7 janvier dernier par le président de l’Union des Comores. Il dispose de nombreux appareils de dernière génération, selon le chef de service d’imagerie médicale du Chn El-Maarouf, le radiologue Antiki Abdou.
De nombreux appareils de dernière génération
«Depuis l’inauguration du centre, nous sommes en attente des fournisseurs pour une formation sur l’utilisation des appareils avant de commencer les activités au Cim. Ce sont des appareils de très bonnes marques, sophistiqués dont nous disposons. Par exemple, dans l’échographie et la radio, c’est de General Electric (la célèbre grande firme américaine, ndlr). Nous avons un scanner de 64 barrettes qui est l’une des dernières générations utilisées dans le monde. C’est de la marque Toshiba (la firme japonaise, ndlr)», dit-il avant d’annoncer les services disponibles. «Nous avons le scanner, la radiographie, la mammographie et le panoramique dentaire».
S’agissant des prix, une proposition a été faite, et le service attend toujours la réponse. En attendant les formations et l’annonce des prix des prestations, une équipe est mobilisée pour le Cim. «Nous avons quand même un personnel conséquent affecté. Nous avons le major de service, 3 cardiologues, une équipe de 6 sages-femmes, des techniciens de radios et des gestionnaires du centre. Nous ne pouvons pas encore les utiliser. Nous attendons la formation des agents sur l’utilisation des appareils pour nous en servir. Ces derniers ont pour certains des garanties de 2 et 3 années. C’est juste le scanner que nous utilisons pour les urgences et quelques rendez-vous que nous prenons pour que la machine fonctionne», prévient le chef de service du Cim.
Pour l’instant, aucun plan de généralisation de ces services dans les régions n’a été envisagé.Le Cim reste le centre de référence au niveau national. «Je ne suis pas au courant d’une politique de décentralisation du centre ou des services du Cim avec le peu dont nous avons discuté avec la ministre de la Santé. C’est un centre pour l’ensemble de la population. Nous allons faire en sorte que les patients et la communauté médicale sachent que nous avons ces services. Nous allons être en constante communication avec les équipes dans les différentes structures de santé pour que les malades soient transférés dans de très bonnes conditions», ajoute-t-il.