Le secrétaire général du gouvernement est sorti satisfait d’une visite inopinée qu’il a effectuée samedi sur le chantier du centre hospitalier universitaire El Maarouf dont les travaux d’envergure devront très bientôt démarrer. Sur le site où les ouvriers s’activent sur le sous-sol d’où sortira dans quelques semaines les premières poutres, Hamadi Idaroussi dit constater «un chantier en activité». Un motif de satisfaction pour lui de «voir le projet phare du chef de l’Etat avancer comme prévu».
A l’en croire, il est évident que les Comoriens puissent connaitre l’ampleur des travaux. «Parce que partir d’un hôpital d’à-peu-près 100 lits pour arriver à un autre d’une capacité de plus de 700 lits. Là, il y aura des gros travaux à mener», a-t-il fait savoir avant de poursuivre que «je suis venu constater la progression des travaux. Je pense que ceux qui ont eu la chance de venir visiter le chantier, vont être convaincus de l’envergure du chantier qui n’a d’égale dans le pays».
Pour le secrétaire général du gouvernement, ce n’est donc pas une mince à faire. «Nous savons que les Chinois sont des bûcheurs. Il n’y a rien qui peut freiner le chantier. Je tiens à rappeler que c’est une grosse opération de construction. Ce sont donc des travaux de longue haleine», a-t-il ajouté.
Idaroussi Hamadi dit ne pas être surpris du chamboulement à El-Maarouf par rapport aux travaux dans les différents services, après la démolition des anciens bâtiments du principal établissement hospitalier du pays. «C’est le sens même de cette visite. Ma présence ici aujourd’hui, c’est surtout de m’enquérir de ce qui ne va pas», a-t-il déclaré devant la presse à l’issue de l’autre visite effectué dans les différents services du Chn El-Maarouf où il a consacré plus de temps à écouter et à échanger avec les médecins chefs et autres agents.
«Comme je viens tout juste de souligner, une grande partie de l’hôpital a été rasée. Cela engendrera sans nul doute des lourdeurs dans la prestation des services. C’est la raison de notre présence. Constater et évaluer les besoins pour pouvoir apporter les réponses adéquates», fait-il observer, remerciant au passage médecins et personnel administratif pour la qualité des discussions «franches» qu’il a eues avec eux.
Devant la presse, le Sgg manifestera sa satisfaction à l’issue de sa visite et ses discussions avec les médecins et autres responsables de l’établissement. «Je vous rassure qu’ils m’ont rien caché. «C’est quelque chose qu’il faudra remercier. Parce qu’ils pouvaient se lasser de la situation et dire que l’Etat les a abandonnés. Alors qu’ils ne l’ont pas fait. Parce qu’ils sont conscients que pour construire, il faut du temps», a-t-il souligné avant de rapporter que «nous avons échangé sur plusieurs sujets. J’ai eu à constater beaucoup de choses, je suis convaincu que l’Etat peut faire le peu qu’il pourra le fonctionnement de l’hôpital».
A noter que le Chu El Maarouf, un des projets phare du chef de l’Etat, sera édifié sur une surface de 800 m2. A sa finition, il disposera d’une trentaine de services pour une centaine de spécialités. Des médecins spécialistes sont d’ores et déjà en formation à l’extérieur.
M.Mbaé