C’est hier, lundi 11 mai à la salle de conférence du centre hospitalier national El-Maarouf, que le chargé de communication, a rencontré la presse pour revenir sur plusieurs points dont l’histoire des médecins et infirmiers qui seraient contaminés par le Covid-19. Devant la presse, Mahamoud Abdallah, a tenu à rassurer que «cette information» est infondée. «Ce sont des rumeurs sans fondements. Il serait mieux de se fier aux sources officielles pour le bien de tout le monde», a-t-il souligné.

Les équipements sont disponibles

Au sujet de la rumeur d’une grève du personnel du Chn d’El-Maarouf, le chargé de communication a expliqué que l’établissement fait face ces derniers jours à des contestations sur la disponibilité des équipements médicaux et sur les recrutements. «Tout au début de cette crise, comme tout au début de toute chose, il n’a pas été simple de gérer les pressions, surtout qu’il était question de prendre en compte le centre de santé de Sambakuni, après le Chn d’El-Maarouf et l’annexe de Mdé, dans la gestion», a-t-il avancé.

A l’entendre, les équipements sont disponibles, mais qu’il est question d’une gestion rationnelle. Sur la question des recrutements, Mahamoud Abdallah a fait savoir que «le gouvernement et la direction générale du Chn ont évoqué la possibilité de recruter 80 personnes, toutefois, cette crise a tout perturbé, mais le principe est acquis et l’espoir est permis». Dans on intervention à la presse, Mahamoud Abdallah a abordé la question de la prise en charge des malades au niveau de l’hôpital de Samba Kuni. Selon lui, certaines personnes ne cessent de pointer du doigt les conditions de prise en charge des malades dans les centres de soins. «Or la prise en charge des malades est bien assurée, c’est un aspect pris au sérieux. Des moyens et des efforts sont déployés au quotidien pour soigner les malades et accompagner les soignants. Les conditions s’améliorent chaque jour selon les besoins», a-t-il rassuré.

Au terme de cette entrevue avec la presse, le chargé de communication du Chn a encouragé les personnes nécessitant des soins à se présenter dans les hôpitaux. «Evitons les rumeurs car on a l’impression qu’elles ne rassure pas les patients. De nombreux citoyens risquent de rester à la maison tout en souffrant alors que nos hôpitaux n’ont cessé d’accueillir tous les patients. Au lieu de semer la peur, pensons à la sensibilisation des patients», a-t-il conseillé.

NN