Le chargé de communication du Centre hospitalier national El-Maarouf, Mahamoud Abdallah, aux côtés Moustakima Ahamada, un représentant des contractuels du Chn, ont invité la presse hier pour éclairer l’opinion sur la grève des contractuels du centre.
«La grève déclarée par les contractuels n’avait pas eu l’aval des responsables concernés car la lettre de préavis était incomplète et signée par un responsable incompétente en la matière, ce n’est pas la personne habilitée», a expliqué Mahamoud Abdallah, parlant d’usurpation de titre. «Tout mouvement de grève doit prévoir au préalable un service minimum, ceci n’est pas du tout respecté», a-t-on indiqué. La direction et le bureau syndical du personnel du Centre hospitalier n’avaient pas donné leur accord.
Cette grève a pour origine «le non-versement des primes» promises par le chef de l’Etat, Azali Assoumani, pour accompagner les efforts inlassables témoignés par l’ensemble du personnel de la santé (les contractuels, fonctionnaires et stagiaires). Sauf que les contractuels seulement n’ont pas perçus ce qui leur revient de droit. On apprendra tout de même qu’ils ne sont pas les seuls.
«Plusieurs fonctionnaires font aussi partie de la liste», a insisté le communiquant. Et le directeur général du centre a comptabilisé plus de 14 millions pour tout le monde. «Cette prime est un cadeau réservé au profit des volontaires qui se sont engagés au service du bien-être de la société comorienne, c’est par le dialogue qu’on pouvait l’obtenir», a conclu Mahamoud Abdallah.
Pour sa part, Moustakima Ahamada a lui aussi fait savoir que les procédures d’usage s’avèrent illégales, se justifiant sur l’absence de la quasi-totalité des contractuels dans cette grève. «La commission qui a maintenu cette grève n’est pas reconnue par les contractuels et les autres organes de la maison, elle a à sa tête une personne qui est traduite en conseil», a-t-il fait savoir.
Hamidou Ali
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