Les autorités sanitaires de Ndzuani, le gouverneur Dr Zaidou Youssouf et les partenaires ont fait le point sur le choléra dans l’île lors d’une réunion tenue à Hombo, ce lundi 1er juillet.A l’issu de cette réunion, le directeur régional de la Santé, docteur Anssoufouddine Mohamed a fait savoir que les discussions ont porté essentiellement sur deux points, notamment la vaccination. Pour rappel, les Comores disposent de 900 000 doses de vaccins pour toute la population dont 300 000 à Ndzuani.
«Nous nous sommes lancés le défi de vacciner 300 000 personnes dans l’île. A ce jour, nous avons pu vacciner 200 000 personnes, soit 72 % de la cible prévue», a-t-il déclaré avant de poursuivre qu’il y peut avoir la possibilité de vacciner d’autres personnes. «Le vaccin en question est l’un des rares qui a presque concerné toute la population.
L’objectif est d’aller vers une immunité collective. Elle nous permet de mettre fin à l’épidémie, d’empêcher la bactérie de circuler», a-t-il ajouté.
Le directeur régional de la santé a rappelé la nécessité de renforcer les mesures de prévention pour stopper la maladie même après la vaccination. «Il ne faut pas que cette maladie devienne endémique : d’où l’intérêt de la vaccination»¸ indique-t-il.
Et d’ajouter : «le gros défi, c’est de pouvoir couper court à l’épidémie. Ce n’est pas seulement une question de se faire vacciner. Nous sommes vaccinés, mais nous devons maintenir les bonnes pratiques, notamment laver les mains régulièrement,, manger des aliments chauds et éviter les comportements à risque».
Faisant état de la situation épidémiologique sur l’île, docteur Anssoufouddine Mohamed a expliqué qu’ils constatent une «diminution drastique des cas de choléra». «C’est très encourageant car cela montre que les mesures que nous adoptons portent des fruits», formule-t-il avant de préciser que Ndzuani compte 23 cas actifs dont «13 sont sont dans le district sanitaire de Mremani». A Ndzuani, la campagne de vaccination a été lancée le 12 juin.