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Clôture du projet Femse 4 de 2018-2021 I Les spécialistes notent «une diminution remarquable» des cas de paludisme

Clôture du projet Femse 4 de 2018-2021 I Les spécialistes notent «une diminution remarquable» des cas de paludisme

Santé | -   Abouhariat Said Abdallah

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À la demande du gouvernement comorien, le gouvernement chinois a accordé une assistance financière et technique pour l’élimination du paludisme aux Comores, une tâche assurée par l’Université de Ganzhou. Au terme de ce projet, on note une réussite du projet sino-comorien car le pays enregistre une réduction significative des cas de paludisme passant de 17.000 cas en 2019 à 4.000 cas de paludisme en 2020.

 

La Direction générale de la Santé a organisé hier un atelier technique de clôture du projet Femse 4 de lutte contre le paludisme en présence de la mission chinoise venue depuis plus de dix jours pour la clôture du projet qui arrive à son terme. En effet, le gouvernement chinois a accordé un financement pour un projet de lutte contre le paludisme pour une durée de trois ans allant de 2018-2021.


Le directeur général de la santé, Dr Aboubakar Said Anli rappelle qu’aux Comores avant 2014, le paludisme constituait un problème de santé publique. Il était la cause de plus de 30% de consultations externes. Mais depuis 2008, avec l’appui du gouvernement Chinois, à travers l’Université de Ganzhou, les Comores ont mis en place une stratégie nationale de lutte contre cette maladie.

 

Ainsi, depuis 2014 les îles de Ndzuwani et Mwali n’enregistrent plus de cas de paludisme contrairement à Ngazidja. L’île continue à enregistrer des cas qui ont progressivement augmenté depuis 2017. Ce qui a poussé le gouvernement a effectué un traitement de masse. Les résultats de cette campagne étaient jugés «encourageants». Le pays est passé de 17.000 cas en 2019 à 4000 cas de paludisme en 2020. Toutefois, la Covid-19, a impacté les activités du programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp).

Un projet de 1 milliard de francs comoriens

Pour sa part, le Dr Li a évoqué que «le projet sino-comorien est une réussite et qu’on enregistre une réduction significative des cas de paludisme». Selon lui, avant le traitement de masse en juillet 2019, l’enquête réalisée dans dix villages pilotes, montrent qu’avant le taux de gamétocytes était 2,9% et celui de parasitémie était de 14,17%. Après le traitement de masse, le taux de de gamétocytes était de 0, 05% et celui de parasitémie 0. 49%. Et de janvier à mars de cette année, le taux de gamétocytes est à 0,27% et celui de parasitémie à 0,48% toujours dans les dix villages pilotes. «Après le traitement de masse, il y’a eu une diminution significative de la transmission du parasite».


Pour sa part, le gestionnaire principale de ce projet, le Dr Harmia Mmadi a fait restitution des activités du traitement de masse. Elle a rappelé le protocole thérapeutique Artécquik + Primaquine. Elle souligne qu’au premier passage du traitement de masse, un total 292.356, (un taux de 83,78%) de la première dose a été distribué contre 423.814 (81,22%) pour la seconde dose. Lors de la seconde campagne de traitement de masse, la première dose s’élevait à 195.160 soit (57,48%) contre 197.206 dose (57,08) au second passage. «La couverture au premier passage était à 81,2% et premier et 57, 02 % au deuxième passage de la deuxième campagne», dit-elle.


Par ailleurs, le gouvernement comorien a soumis un autre projet d’un montant de 1,580 milliard pour une durée de trois ans, allant de 2022 à 2024. Les principales activités de la prochaine étape sont, la mise en place de la surveillance à tous les niveaux du pyramide sanitaire, équiper le laboratoire en matériel et équipement, renforcer le système d’information sanitaire, achat des antipaludéens et le déplacement des équipes chinoises. Selon le Dr le projet a été validé par le gouvernement.Le Dr Deng a, quant à lui, présenté le processus d’élimination du paludisme qui repose sur deux étapes essentielles à savoir l’analyse sommaire de la situation du paludisme et le plan de la prochaine étape.


Quant au professeur Fang Li Lu, il a fait une présentation des résultats de l’étude sur les interactions entre le covid-19 et paludisme. Elle estime que les interventions du contrôle du paludisme dans la région d’Afrique ont été «négativement influencées par l’épidémie Covid-19 dans presque toutes les domaines». Ainsi, des mesures efficaces et rapides sont urgemment nécessaires pour éviter une flambée du paludisme.

 

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