Le gouvernement s’est réuni hier jeudi 6 mai, en Conseil à Beit-Salam, sous la présidence du chef de l’Etat, Azali Assoumani. Dans son compte-rendu, le porte-parole Houmed M’saidie a fait savoir que la Covid-19, la vaccination notamment, a été au cœur des échanges.
Les opérations de «test de masse» est en cour malgré «la faible participation de la population» en ce mois de ramadhwani. L’ancien patron des comités de coordination de lutte contre la Covid-19 a insisté sur le respect des mesures barrière en cette période de fin du mois sacré, marquée par les préparatifs de la fête de l’Aïd el-Fitr.
«Pour accompagner le secteur économique, le chef de l’Etat a exceptionnellement repoussé l’heure du couvre-feu de 21h 30 à 23h 00. Mais, malheureusement, la population semble ignorer que nous sommes en période de pandémie et ne respecte point les consignes sanitaires recommandées.
Ils ne portent pas de masque et ne respectent pas la distanciation», dit-il avant de lancer que «si nous voulons vaincre cette maladie et retrouver notre vie d’avant, nous devons porter nos masques et respecter la distanciation sociale dans la journée comme dans la nuit».
25 médecins spécialistes à former
Le ministre Houmed M’saidie prévient que «la gendarmerie et la police feront leur travail pour faire respecter les mesures barrières. Il est obligatoire de porter le masque».Et de poursuivre en annonçant que la deuxième dose de la première catégorie est prévue pour le 10 mai prochain. Par ailleurs, le porte-parole du gouvernement a annoncé le financement par la Banque mondiale sur «la formation de vingt-cinq médecins spécialistes de différents domaines».
Le ministre de l’Economie a fannoncé un programme de la Banque mondiale mis en place pour «soutenir les personnes travaillant dans les secteurs économiques touchés par la Covid-19». Sur la question du manque d’enseignants dans les établissements publics, Houmed M’saidie a rétorqué que le gouvernement «prend en considération cette question. Nous sommes en train de chercher de solutions pour répondre aux besoins de l’enseignement public».
Chamsoudine Saïd Mhadji