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Construction du Chu El-Maarouf : La phase «des gros œuvres» va bientôt démarrer

Construction du Chu El-Maarouf : La phase «des gros œuvres» va bientôt démarrer

Santé | -   Abdallah Said Ali

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«Maintenant, on peut dire que le travail sérieux va commencer. Les fondations vont démarrer incessamment. L’architecte doit faire venir son équipe sur place pour valider les terrassements réalisés et donner le feu vert de démarrage des fondations», a indiqué Moussa Dada, le consultant en infrastructures du gouvernement, interrogé hier par Al-watwan.

 

Les travaux de construction du futur Centre hospitalier universitaire El-Maarouf (Chu) vont bientôt entrer dans la phase dite des gros œuvres, notamment l’élévation des murs des fondations. L’entreprise chinoise Csyic, adjudicataire du chantier, a déjà réalisé les travaux préalables. «Maintenant, on peut dire que le travail sérieux va commencer. Les fondations vont démarrer incessamment. L’architecte doit faire venir son équipe sur place pour valider les terrassements réalisés et donner le feu vert de démarrage des fondations», a indiqué Moussa Dada, le consultant en infrastructures du gouvernement, interrogé hier par Al-watwan. Démarré il y a presque un an, le chantier de construction du futur Chu des Comores avance mais, du point de vue des citoyens, à un rythme lent. Ce que réfute le consultant en infrastructures du gouvernement qui tient à rappeler que «ce chantier évolue suivant des étapes».

L’installation des grues a pris cinq mois

Selon Moussa Dada, il y’a eu la phase de démolition des vieux bâtiments, puis les terrassements généraux du site. Ensuite, le chantier a été remis à l’entreprise chinoise Csyic, chargée de la construction de l’hôpital. Cette dernière a eu à y installer ses engins, notamment les trois grues qui vont servir à soulever les matériaux lourds. «Rien que l’installation des grues, elle a pris elle-même deux mois», révèle Moussa Dada.  Il ajoutera que la société a, à partir de là, entrepris les vrais terrassements et le concassage des roches dures déterrés pour obtenir le gravier servant au remblai du terrain. «Le bâtiment a un sous sol qui est à moins de 2 mètres par rapport au terrain naturel», fait savoir le consultant Moussa Dada. Il rassurera, en outre, que «tous les plans d’exécution sont terminés Ces derniers étaient envoyés à l’architecte pour validation, ce qui a été fait et cela a pris cinq mois», précise-t-il.


Il est à noter que, pour la réalisation des travaux dans les délais d’exécution du chantier, l’entreprise Csyic aurait sous-traité avec des sociétés locales pour tout ce qui est agrégats, sable, graviers et même la fourniture du ciment. En ce qui concerne les employés, les techniciens supérieurs viennent de la Chine et sont à peu près une cinquantaine, pendant que toute la main d’œuvre qualifiée, à savoir les charpentiers et les maçons, 40 au total, sont recrutés aux Comores. «Au démarrage des gros œuvres, au début nous allons recruter 100 personnes, mais ce chiffre va augmenter après», a expliqué l’interprète Wang Charles qui soulève la question du manque de main d’œuvre qualifiée aux Comores.
Selon lui, la société rencontre des problèmes car il n’y a pas beaucoup de techniciens aux Comores, il en manque encore des charpentiers, des menuisiers, des maçons….  «On est en train de communiquer avec Anjouan et Mohéli, et entrer en contact avec les malgaches pour pouvoir palier à ce manque. Les ouvriers seront recrutés aux Comores», a ajouté Wang. «L’entreprise nous rassure qu’elle sera dans le temps et livrera l’hôpital dans trois ans», a tenu à faire savoir Moussa Dada.

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