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Construction El-Maarouf : “L’Etat détient 20 milliards sur les 30 nécessaires”

Construction El-Maarouf : “L’Etat détient 20 milliards sur les 30 nécessaires”

Santé | -   Abouhariat Said Abdallah

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Le directeur de l’hôpital ElMaarouf assure que l’Etat détient les fonds pour construire l’hôpital. 20 milliards sont déjà là, mais les quelques retards enregistrés pour la signature sont dus à des questions techniques et non à un manque de fonds ni de décision.

 

Dans un entretien que nous avons eu hier avec le directeur de l’hôpital El-Maarouf, Ali Mmadi, en présence de Moussa Dada, coordinateur chargé des infrastructures, la signature du contrat pour la construction du centre hospitalier universitaire ElMaarouf entre les Comores et la société chinoise China Shenyang International Economic & Technical Cooperation Corporation Limited (Csyic) à qui est confié le chantier de la construction, interviendra dans un délai très proche.

Selon le directeur du Chn ElMaarouf, depuis deux mois les deux parties sont en train d’étudier le dit contrat afin qu’elles se mettent d’accord sur le contenu.

“Ce n’est pas une villa individuelle que nous allons construire mais un centre hospitalier universitaire dont le montant de départ est évalué à 27 milliards, et avec les surplus et les surprises on peut atteindre les 30 milliards, donc chaque partie doit être consciente, prendre ses responsabilités et précautions, on n’a pas droit à l’erreur dans cette histoire”, déclare le patron d’El-Maarouf. Une fois le contrat signé, la société aura deux à trois mois pour installer le chantier et commencer les travaux.

Concernant les fonds qui vont servir pour la construction de l’hôpital, le directeur Ali Mmadi rassure qu’ils sont déjà là. “L’Etat détient 20 milliards et 6 milliards sont inscrits dans le budget de l’Etat, ce qui nous fait 26 milliards, sur trois ans, il trouvera le reste pour finir l’hôpital”, soutient le directeur, sûr de lui.

 Il ajoutera que les quelques retard qu’il y a eu pour la signature sont dus à des questions techniques, et non un manque de fonds ni de décision. Il précisera qu’il s’agit d’une société dite internationale, et l’Etat se devait de vérifier, si elle a les moyens, voire combien d’hôpitaux elle a construit avant de s’engager.

Pour sa part, le coordinateur chargé des infrastructures, Moussa Dada soutient que l’Etat n’accuse aucun retard dans la procédure et dans les objectifs fixés depuis la pose de la premiè- re pierre en mai dernier. En effet, l’appel d’offres et le dépouillement des dossiers des entreprises soumissionnaires ont été effectués aux dates fixées.

Selon lui, les Comores font un “exploit dans cette affaire car ailleurs aucun marché n’est attribué avant une année or ici les délais sont respectés, les procédures sont faites avant un an”. Il ajoutera qu’il est tout à fait normal que la société demande une avance avant de commencer les travaux, tout comme l’Etat comorien demandera à l’entreprise de déposer une caution avant de donner l’avancement. 

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