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Covid -19 I Formation du comité de prise en charge à El-maarouf

Covid -19 I Formation du comité de prise en charge à El-maarouf

Santé | -

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Les participants ont été formés sur les techniques de dépistages qui aboutissent à l’identification des cas de Coronavirus. Mais aussi les précautions à prendre en milieu hospitalier pour se protéger devant les porteurs du virus.

 

Le médecin chef du service des urgences à l’hôpital El-maarouf, le docteur Djabir Ibrahim a dirigé une session de formation destinée au comité de prise en charge des malades sur les mesures à prendre en cas d’éventuel suspect du Covid-19. Tenue, le mardi 31 mars à la salle de conférence du centre hospitalier de référence El-maarouf (Chn), cette session avait pour objet de «former le personnel soignant sur les gestes techniques lors de la prise en charge d’un patient atteint par le coronavirus». Dans son intervention, le médecin a expliqué aux participants les éléments permettant d’identifier un cas suspect du coronavirus en se basant sur les symptômes.


En dehors de ces éléments symptomatiques, le médecin a expliqué aux personnels soignants les mesures à prendre pour se protéger du malade porteur du Covid-19.»Il ne faut pas se rapprocher du malade avant de se protéger en mettant une combinaison couvrant de la tête au pied, porter les gants et le masque. Il faut ensuite faire un diagnostic préliminaire des symptômes que présente la personne malade, puis placer le patient en isolement en attendant le résultat d’analyse.» Djabir Ibrahim a également informer le personnel soignant «l’utilité d’établir un périmètre de sécurité de 1,5m au minimum entre eux et le malade afin d’éviter tout contact ou rapprochement car le virus ne se voit pas à l’œil nu».


A son tour, le chargé de la communication de centre hospitalier, Mahamoud Abdallah, a demandé aux participants de sensibiliser leurs proches afin de lutter contre la psychose engendrée par le Covid-19. Selon lui, la peur n’a pas de place dans la lutte contre cette maladie. «Pour lutter contre cet ennemi invisible, nous devons être forts mentalement et physiquement sinon, nous risquons de mourir par une autre maladie qui sera suscitée par peur d’aller à l’hôpital.» Le chargé de la communication a en suite signalé les dispositions prises par les responsables de l’hôpital pour dégager le trottoir.

Saïd Toihir Chaihane (stagiaire)

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