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Covid-19 I La vaccination des 12-17 ans se poursuit à Ndzuani

Covid-19 I La vaccination des 12-17 ans se poursuit à Ndzuani

Santé | -   Ahmed Zaidou

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S’adressant aux influenceurs, le ministère de la Santé et le Crco ont demandé de poursuivre et renforcer la sensibilisation dans la région de Mutsamudu afin que le maximum d’habitants puisse se faire vacciner.

 

Les jeunes et les femmes «influents» du district sanitaire de Mutsamudu (de Bandrani à Mirontsy) se sont réunis au Centre médical de Mutsamudu (Cmu) pour être informés de la continuité de la vaccination des plus de 18 ans. Lors de cette réunion, il a été annoncé que le vaccin Pfizer sera bientôt déployé dans les centres de santé pour les enfants de 12 à 17 ans. L’objectif serait, selon le Croissant rouge comorien (Crco) de protéger la population. Pour y arriver, il faut atteindre l’immunité collective à 60 % avant 2024. 


En s’adressant aux influenceurs, le ministère de la Santé et le Crc souhaitent poursuivre et renforcer la sensibilisation dans la région de Mutsamudu afin de vacciner le maximum de la population. «Nous avons démarré la vaccination, il y a trois mois. Les gens ne se présentent pas comme il faut pour se faire vacciner», a déploré la ministre de la santé. Selon-elle, ce constat lui a été fait par ses techniciens à travers ses directions régionales. A en croire le secrétaire général du Crco, Daniel Ali Ismael, au regard de la faiblesse de fréquentation des sites de vaccination, «d’ici la fin de l’année, le pays n’atteindra pas 60 % de la population vaccinée et donc pas d’immunité collective». «Chaque site de chaque district sait exactement le nombre de vaccination à faire pour atteindre ce chiffre et conformément aux données actuelles, chaque site vaccine au maximum une vingtaine de personnes dans le mois», devait-il souligner.


Interrogé sur l’objectif de cette campagne, le secrétaire général du Crco parle de la nécessité de protéger la population. «Le gouvernement a fait acquisition du vaccin. Il n’est pas encore déployé dans les sites de santé. L’objectif aujourd’hui, c’est déjà de se protéger et de protéger nos enfants. S’il n’y a plus de décès enregistrés ces derniers temps, c’est parce que beaucoup se sont fait vacciner. Mettre encore l’accent sur la vaccination est primordial pour le gouvernement», dit-il. 

Sensibilisation pour une 3e dose  du Sinopharm ?

Les responsables de la Santé de l’île évoquent la possibilité d’une campagne discrète pour la troisième dose du vaccin Sinopharm. Bien que cette possibilité ne soit pas encore rendue officielle, «il n’est pas interdit», précise notre interlocuteur. Quant à ceux qui sollicitent faire cette troisième dose, «en cas de perte de la carte de vaccination, une déclaration de perte serait nécessaire». De son côté, le médecin-chef du district sanitaire de Mutsamudu, docteur Abdoul’housseine alias docteur Alibaba, ces jeunes et ces femmes sont des ambassadeurs. «Ce sont eux qui vivent près de la population. Il est important de les aligner en première ligne pour une meilleure campagne de sensibilisation et aussi remonter les informations en vue d’éviter les intox et les rumeurs pour une meilleure réponse».

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