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Covid-19 I Trois cas admis au Centre hospitalier régional de Fomboni

Covid-19 I Trois cas admis au Centre hospitalier régional de Fomboni

Santé | -   Abdallah Said Ali

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Le Centre régional de référence insulaire (Chri) de Fomboni a enregistré trois personnes porteuses du virus dans la journée du mardi 16 mars 21.

 

Des personnes repérées sur les côtes de la région de Djando en provenance de Ndzuani. Il s’agit d’un commandant d’une vedette et ses deux passagers. Selon le responsable régional de prise en charge des cas de Covid-19, Mohamed Anthoy, «ces personnes sont asymptomatiques, mais il est jugé nécessaire de les garder au centre hospitalier pour éviter toute contamination avec la population».


Lorsque les forces de l’ordre et les médecins ont été informés de l’arrivée de cette embarcation en provenance de l’île de Ndzuani, et le lieu de sa descente, ils se sont rendus immédiatement sur place pour les ramener au centre de santé du district Wanani aux fins de procéder un test de dépistage avant qu’ils ne se rendent au village. Après ces tests effectués sur place, leurs positivités révélées, les deux passagers et le commandant ont été directement transférés au Chri de Fomboni.


Depuis la fin du mois de février, l’île de Mwali observe une accalmie. Le 9 mars, les médecins avaient confirmé la tendance de «zéro cas de la covid-19». Cependant, les trafics des petites embarcations, Kwasa kwasa ont repris de plus belle depuis le 14 mars entre les îles. Cela donne aussi l’occasion aux vedettes clandestines d’entrer, même si des mesures de surveillance ont été prises au petit port de Fomboni-marché et à Hoani, On rappelle qu’après la deuxième vague de l’épidémie, la situation demeure encore fragile à Mwali.

Les communautés surveillent les côtes pour repérer et signaler de possibles entrées clandestines. C’est ainsi que Mohamed Anthoy appelle les habitants à ne pas lâcher, allusion aux mesures barrières (port du masque, lavage régulier des mains et la distanciation) car pour lui, «l’ennemie invisible est toujours dans nos murs et à la moindre négligence, il va réapparaître».

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