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Covid-19-Mwali I La fermeture des lieux publics «sur la table»

Covid-19-Mwali I La fermeture des lieux publics «sur la table»

Santé | -

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Depuis deux semaines et après quelques mois d’accalmie, l’île de Mwali connaît une explosion des cas de Covid-19. C’est la ville de Djwayezi qui est la plus frappée, selon les autorités sanitaires qui parlent de 86 cas sur les 98 recensés. Cette nouvelle vague est “plus grave et plus contagieuse” que la première affirme le docteur Abdoul-Anziz Hassanaly.

 

Depuis une semaine le Coronavirus revient avec force à Mwali et ce, après plusieurs mois de calme plat. C’est la ville de Djwayezi qui est la plus touchée. En effet, sur les 98 cas positifs enregistrés, 87 ont été recensés à Djwayezi. Le samedi 26 décembre, dernier, les autorités sanitaires de l’île avaient annoncé “la nécessité” de fermer les lieux publics pour éviter des risques de contamination et de propagation du virus. Joint au téléphone par Al-watwan, le chargé du comité insulaire de lutte contre le coronavirus, docteur Abdoul-Anziz Hassanaly, a annoncé que la fermeture des lieux publics est nécessaire.

“On a suggéré, les autorités insulaires et moi, une fermeture des lieux publics pour éviter une grande propagation. Cette mesure est à l’étude”. Jusqu’à tard, samedi soir, la décision de fermer les lieux publics à Mwali n’avait pas été formellement entérinée par les autorités hiérarchiques.


Après 98 cas enregistrés au bout de deux semaines seulement, les autorités ont, en effet, jugé nécessaires de fermer les écoles et les mosquées notamment. Une décision qui est aux antipodes de la situation sur les autres îles où les mesures ont été allégées depuis une semaine mais qui est jugée indispensable au vu de l’évolution du virus et de l’explosion des cas. Selon la ministre de la Santé, Loub Yacout Zaidou a fourni des détails sur les dispositions préliminaires prises.

“On a effectué 222 prélèvements à Mwali et il y a 98 cas positifs actuellement, mais ce n’est pas pour autant qu’on dira que la situation est alarmante. Si on trouve des cas, c’est parce qu’on dépiste. C’est ce qui se serait passé si on le faisait sur les autres îles”. Elle poursuivra, “toutefois, on ne cesse d’organiser des réunions pour une communication axée sur la sensibilisation de la population”. 


On rappellera que le premier cas après plusieurs mois de répit, est une femme enceinte dont le mari est revenu d’Afrique du Sud. Et si le virus qui sévit là-bas est une mutation du premier ? A ce jour, il n’est pas encore scientifiquement établi que c’est ce virus qui sévit à Mwali est une variante du Coronavirus. Seulement, cette nouvelle vague est jugée plus “grave et plus contagieuse” que celui qui a sévi dans le pays au courant de l’année 2020.

Nourina Abdoul-Djabar

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