Ce sont ces séquençages qui ont permis de notamment déterminer «les variant Anglais, Sud-africain et Brésilien» du virus et surtout d’agir à temps avec des résultats conséquents. Avec l’explosion du nombre de cas et la trentaine de morts enregistrés depuis le début de la pandémie, le séquençage est tout aussi nécessaire. Un premier essai de prélèvement d’échantillons pour un envoi en Afrique du Sud avait échoué.
Les conditions de traitement et
de prélèvement des échantillons
Une formation a donc été organisée dans la foulée par le comité scientifique à l’endroit du personnel concerné justement pour maîtriser les conditions de traitement et de prélèvement desdits échantillons. Dans le même temps, les autorités s’étaient heurtées au refus de Dhl, société de transports de colis et courriers, d’embarquer les échantillons nécessaires pour le séquençage.
Et, après plusieurs annonces devenues lettres mortes, on a appris hier qu’un laborantin comorien devrait partir demain samedi pour le Kenya avec les fameux prélèvements. «Et si comme prévu, il arrive à Nairobi samedi, les résultats devraient être disponibles lundi comme nous l’a promis le laboratoire kenyan», a fait savoir la ministre de la Santé, Loub Yacout Zaidou avant de déclarer qu’au vu de la situation, les échantillons, actuellement à El-maarouf, ne peuvent pas être acheminés en Afrique du Sud. A noter que selon l’Institut Pasteur, «le délai de production des séquences va de trois jours (urgences) à dix jours maximum».