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Covid-19. Ndzuani a amorcé la plus forte baisse des contaminations depuis le début de l’année

Covid-19. Ndzuani a amorcé la plus forte baisse des contaminations depuis le début de l’année

Santé | -   Sardou Moussa

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Le taux de positivité à la Covid-19 n’est plus, en cette septième semaine de l’année à Ndzuani, que de 17,65 %, alors qu’il avait été de 28,57 % au tout début de janvier. Et surtout, ce taux avait atteint la pique de 67,39 % à la quatrième semaine, entre le 21 et 28 janvier.


Entre le 14 et le 15 février, l’île de Ndzuani n’a enregistré aucun cas de Covid-19, selon la déclaration n°034 de la Direction régionale de la santé, publiée hier lundi 15 fevrier. A l’Hôpital de l’amitié comoro-chinoise de Bambao-mtsanga, seulement 4 patients étaient encore hospitalisés, dont un seul en soins intensifs. Aucun décès n’a été enregistré. Tout au long de la semaine du 8 au 14 février, l’île avait recensé 33 cas. La pique de la semaine avait été atteinte le mercredi, avec 12 nouveaux contaminés, tandis que Ngazidja atteignait plus de 200 cas pendant la même semaine.


Ce n’est pas le chiffre du 14 au 15 février qui importe ici, car, étonnamment, Ngazidja aussi n’a enregistré, le 14 février, que 2 cas de Covid-19. Un chiffre qui tranche radicalement avec les 38 cas de la veille, ou encore les 64 cas du 11 février dernier. C’est plutôt la courbe de progression de la pandémie, au niveau de l’île triangulaire, qui est intéressante. En effet, le taux de positivité à la Covid-19 n’est plus, en cette septième semaine de l’année à Ndzuani, que de 17,65 %, alors qu’il avait été de 28,57 % au tout début de janvier. Et surtout, ce taux avait atteint la pique de 67,39 % à la quatrième semaine, entre le 21 et 28 janvier. Il est bien sûr difficile d’expliquer cette évolution en l’absence d’une donnée essentielle, à savoir le nombre exact des tests de dépistage effectués quotidiennement et périodiquement.


Les statistiques de la Direction régionale de la santé de Ndzuani nous révèlent par ailleurs d’autres faits plutôt inattendus. Comme lorsqu’on apprend, à travers elles, que les 66 cas encore actifs dans l’île, sont majoritairement repartis entres des localités jusqu’ici plutôt épargnées (Tsembehu et Bimbini notamment), en dehors de Mutsamudu, Domoni et Ouani. Ou d’apprendre également que 7 enfants de moins de 10 ans avaient contracté le virus, heureusement tous guéris. Il n’est par contre pas si étonnant d’apprendre dans ce rapport que jusqu’ici, le virus a beaucoup circulé au sein de la tranche d’âge comprise entre 30 et 39 ans (135 contaminations sur un total de 665), mais qu’il a fait beaucoup de décès dans celle située entre 70 et 79 ans (12 décès sur 33). 

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