Pour l’occasion, le représentant de l’Oms aux Comores a montré la détermination de son agence ainsi que l’ensemble du Système des Nations unies à soutenir les Comores en cette période de crise post-cyclone. Dr Diarra Abdoulaye a salué le leadership des autorités et des partenaires aux développements quant à la gestion de la crise. Présentant l’objectif de la cérémonie, le représentant de l’Oms exprimera son «plaisir de remettre notre premier lot de médicaments destiné à l’hôpital El-Maarouf».
Et de préciser que «le premier lot de médicaments déjà enregistré concerne des kits d’urgences chirurgicaux et nous avons estimé que ce premier lot serait destiné à l’hôpital El-Maarouf. Ce kit permet de prendre en charge les opérations chirurgicales de grande envergure. C’est un kit d’une valeur d’environ 20.000 dollars.» Le haut représentant de l’Oms aux Comores a annoncé aussi qu’un deuxième lot de médicaments devait arriver dans les prochains jours. «Le deuxième lot qui est estimé à environ 60.000 dollars va arriver dans les prochains jours. Ce lot sera destiné aux structures sanitaires périphériques de Ndzuani, Mwali et Ngazidja», a-t-il informé.
De son côté, le secrétaire général du ministère de la Santé, au nom de la ministre, a remercié l’Oms ainsi que les Nations unies qui sont toujours aux côtés des Comores «dans les moments difficiles comme dans les meilleurs moments». Jean Youssouf a ensuite déclaré que cette aide arrive aux meilleurs moments. «Nous sommes là pour recevoir le premier lot de kits des médicaments destiné à notre hôpital de référence en attendant le second qui va y arriver prochainement et qui sera distribué dans les hôpitaux de trois îles», a-t-il déclaré.
Le cyclone Kenneth a affecté plus de «345 000 personnes» et le pays est, selon les autorités sanitaires, en alerte de probables épidémies. D’ailleurs, le chef de l’Etat l’avait annoncé lors de l’opération ville propre au petit marché de Moroni et lors de son déplacement à Ndzuani. Il avait demandé à la population de prendre les précautions nécessaires. «Le plus dure reste à venir. Les répercussions sanitaires de ces dégâts avec la destruction des cultures laissent peser un risque sanitaire sur la population déjà fragilisée par le cyclone», avait prédit le président.