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Deuxième dose de vaccin Sinopharm I La campagne de vaccination prévue pour le 11 mai à Mwali

Deuxième dose de vaccin Sinopharm I La campagne de vaccination prévue pour le 11 mai à Mwali

Santé | -

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En dépit de l’approbation de l’Oms sur le vaccin Sinopharm, il y a seulement trois jours, le chargé du comité insulaire de lutte contre le coronavirus à Mwali, Dr Abdoul-Anziz Hassanaly appelle à la vigilance dans la lutte contre la Covid-19. «Ces vaccins n’assurent pas notre protection à 100%, mais ça évitera les soins intensifs si par malheur on est confronté à une troisième vague de la Covid19», devait-il souligner.

 

La deuxième dose du vaccin Sinopharm sera reçue ce 11 mai dans l’île de Djumbe Fatima. Les premiers à être vaccinés seront les membres des forces de l’ordre afin d’assurer la protection de la population le jour de l’Aïd-el-fitr. Pour le reste, ce sera le lendemain de la fête musulmane. À Mwali, on compte 9 sites disponibles sur l’ensemble de l’île, avec 5 dans les districts de Fomboni, 2 dans la région de Djando, ainsi que dans la région de Mledjele, jusqu’à Miringoni.


«La sensibilisation au niveau de l’île ne nous pose aucun problème. On a eu quelques incompréhensions avec quelques patients dû à la mauvaise gestion de la prise en charge durant la première campagne. Actuellement, on met les moyens possibles pour regagner leur confiance», a fait savoir le chargé du comité insulaire de lutte contre le Coronavirus à Mwali, avant de préciser que «le chiffre n’est pas énorme».Docteur Abdoulanziz Hassanaly a indiqué que tous les moyens sont mobilisés pour assurer une bonne campagne et éviter les erreurs enregistrées durant la première phase. «Cette fois-ci, on souhaite placer des médecins dans chaque lieu de vaccination», a-t-il dit avec beaucoup de confiance.

Au cours de son échange avec Al-watwan, le chef du comité a souligné que durant la première campagne, au niveau de Mwali, 6 cas ont eu des réactions indésirables à l’injection. «Deux personnes avaient présenté un malaise vagal à Nyumachiuwa, une ville qui se trouve à l’autre bout de l’île, ainsi que des patients qui présentaient des éruptions cutanées», regrette-t-il, indiquant, toutefois, que malgré ces réactions, «les patients peuvent toujours recevoir leur deuxième dose en étant suivi par un de nos médecins».

Nourina Abdoul-Djabar

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