Le directeur du Centre hospitalier national (Chn), Moussa Mmadi Nicolas, a reçu samedi 2 mai, le syndicat et le conseil soignant de l’établissement après la déclaration du premier cas du Coronavirus dans les trois îles.
L’objectif de cette rencontre est d’échanger sur les conditions de travail face à cette crise sanitaire. Il est ainsi question d’organiser des formations pour tout le personnel de l’hôpital, procéder à un triage entre les différents patients, entres autres. Les deux initiatives ont été soutenues par le directeur général du centre qui a accepté de maintenir le dialogue pour trouver de solutions préalables aux problèmes liés à la prise en charge des patients en cette période de crise sanitaire.
La vice-présidente par intérim du conseil soignant, Miryam Abdallah, a éclairé les points essentiels qui avaient dominé cette rencontre. «Après la déclaration du premier cas, nous nous sommes mis d’accord pour aller voir le chef du centre et discuter des conditions de travail. Parmi les points abordés, le triage des patients au portail pour séparer les contaminés et des autres patients, et les formations de tout le personnel de l’hôpital, à savoir l’agent de sécurité, les femmes de ménage, les infirmiers, les médecins, entres autres. Nous avons aussi demandé des matériels de protection tels que des masques, des gels hydro-alcooliques, des blouses pour mieux assurer la protection des médecins qui sont plus exposés», a expliqué la vice-présidente du conseil soignant.
Pour sa part, le chargé de communication d’El-maarouf, Mahamoud Abdallah, a expliqué les différentes propositions faites lors de cette rencontre, notamment «la sensibilisation pour un bon accueil des patients et des visiteurs». Insistant sur la manière de travailler dans cette période de crise, Mahamoud Abdallah a appelé le personnel et les visiteurs au respect des mesures de protection. «Nous devons prendre des précautions pour lutter contre le Coronavirus comme partout dans le monde. Nous disposons de peu des matériels ici au centre, mais nous nous adaptons avec l’existant», a-t-il fait savoir.
Ramlati Moegni Bacar
