La direction régionale de la santé (Drs) au niveau de Ngazidja a convié hier, mercredi 5 octobre, des journalistes à une seance de sensibilisation sur la politique mise en place par les autorités compétentes pour éliminer la maladie du pays d’ici 2025. À l’occasion, le responsable de la communication à la Drs, Dr Halidi Ahmed Abdou et son collègue point focal paludisme à la Drs, Dr Saïd Abdoulhaq Alaoui, ont, tour à tour, expliqué la maladie et la vision du pays concernant celle-ci.
«Considérant que le paludisme est un problème de santé majeur et un frein au développement socio-économique, notre pays a pris le ferme engagement d’éliminer cette maladie d’ici 2025. Ainsi, notre vision, c’est «Comores, un pays émergent sans paludisme» à l’horizon 2025», a indiqué Dr Halidi Ahmed Abdou.
Pour ce qui est la mission principale du pays pour réussir ce pari, le responsable de la communication à la Drs-Ngazidja a montré qu’il va falloir mettre à la disposition de la population comorienne les meilleures interventions de lutte contre le paludisme, «en assurant l’équité, l’accessibilité, l’efficacité, la disponibilité et la qualité des intervention».
Il saisira, en effet, cette occasion pour rappeler que ces huit dernières années, la situation épidémiologique à Ndzuani et à Mwali reste «très satisfaisante», contrairement à celle de Ngazidja qui demeure «de plus en plus alarmante». «Le paludisme a longtemps constitué un problème de santé publique majeur aux Comores. Cependant, le nombre de cas a considérablement diminué depuis 2010 dans l’ensemble du pays, à la suite des interventions combinées», a-t-il soutenu, citant les moustiquaires imprégnées d’insecticides à longue durée (Mild), le traitement préventif intermittent (Tpi), le traitement de masse, entre autres.
Le plan d’éradication de la maladie d’ici 2025
Pour sa part, Dr Saïd Abdoulhaq Alaoui a axé son intervention sur les généralités visant l’élimination évoquée. Définissant tout d’abord la maladie, le point focal paludisme à la Drs de Ngazidja expliquera comment celle-ci se transmet et évoquera ainsi ses signes. Revenant sur les meilleures interventions qui aideront, selon lui, à réduire à zéro la maladie, Dr Saïd Abdoulhaq Alaoui mentionnera les moustiquaires imprégnées d’insecticides à longue durée (Mild), mais aussi la pulvérisation intra-domiciliaire (Pid) la lutte anti-larvaire, le traitement de masse, les investigations et le traitement préventif intermittent (Tpi) pour les femmes enceintes lors des visites prénatales.