Les activités du service de maternité de l’hôpital de Samba Nkuni ont repris le lundi 17 octobre dernier. Le centre en question qui accueillait les cas les plus graves de la Covid-19. En effet, les autorités sanitaires du pays l’ont transformé en site d’accueil des Covidés plus particulièrement au profit de ceux qui avaient besoin d’une assistance respiratoire.
Notons également qu’au cours de ces deux dernières semaines, un rebond des cas se fait fortement ressentir sur l’ensemble du territoire national. Dans un entretien accordé à Al-watwan sur place, le directeur des ressources humaines, Mohamed Soulaimana, interrogé sur ce qu’ils compte faire avec la situation sanitaire actuelle, a indiqué être sous les ordres des autorités de santé du pays. «Ce sont ces autorités qui nous ont dit de fermer en 2020 et qui viennent de nous donner l’ordre d’ouvrir. On espère que la situation ne va pas s’aggraver, obligeant la suspension de toutes nos activités. Toutefois, au cas où, la situation venait à dégénérer, nos équipes sont déjà préparées à la prise en charge des patients covidés», a-t-il expliqué.
En temps normal, l’hôpital de Samba Nkuni abritait plusieurs services à savoir la chirurgie, les urgences, la médecine, la maternité, une pharmacie, et un laboratoire.
La maternité est dotée de 14 chambres d’hospitalisation avec deux lits et des toilettes dans chacune, soit une capacité de prise en charge de 28 femmes. Contrairement aux autres hôpitaux périphériques, ce centre de santé dispose d’une prise en charge totale des femmes enceintes en phase terminale.Le centre dispose d’une salle de chirurgie bien équipée et d’un gynécologue au cas où des complications survenaient en plein accouchement et que cela nécessite une césarienne. «Et tout cela engendre des coûts très satisfaisants», a lancé le Drh de l’hôpital de Samba, ajoutant que «le coût de l’accouchement à voie basse est de 35.000fc. Tandis que celui de la césarienne s’élève à 120.000fc, incluant les médicaments, et les trois jours post-opératoire».
8 consultations prénatales et 2 accouchements
Lundi dernier, seule la maternité a commencé à accueillir les patientes. Selon la majore dudit service, Soibira Abdallah, «du lundi 17 octobre au lundi 24 octobre, 8 consultations prénatales ont été réalisées avec deux accouchements (Césarienne et voie-basse). Ce n’est que pour un début car nombreux ignorent toujours qu’on a repris certaines activités» dit-elle. «Nous avons des fonctionnaires d’état et des infirmiers qui sont sous contrat interne de l’hôpital. En pleine Covid-19, les prestations étaient toutes gratuites. Et le personnel ne pouvait être payé. Toutefois, nous avons pu tisser des partenariats avec lesquels on a assuré leurs paiements. L’Etat nous verse mensuellement la somme de 800.000fc. Nous souhaitons que cette somme-là soit revue à la hausse. Mais jusqu’à aujourd’hui rien n’a été fait».