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Journée mondiale des maladies tropicales I un plaidoyer pour leur élimination

Journée mondiale des maladies tropicales I un plaidoyer pour leur élimination

Santé | -

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La directrice régionale de l’Oms pour l’Afrique a fait savoir qu’une feuille de route fournissant les orientations nécessaires est mis à la disposition des pays touchés afin d’élaborer par-là leurs propres programmes de lutte.

 

C’est sous le thème « Unir. Agir. Eliminer » qu’a été célébrée avant-hier mardi 30 janvier, la Journée mondiale des maladies tropicales. C’est selon la directrice de l’Oms (Organisation mondiale de la santé) pour l’Afrique, Dre Matshidiso Moeti, l’occasion majeure de réfléchir aux conséquences graves que ces maladies ont sur le bien-être et sur les moyens de subsistance de milliards de personnes dans le monde.

Elle a appelé donc à l’unisson pour lutter contre ces maladies qui touchent les couches les plus vulnérables des communautés, et a exhorté à agir en sensibilisant autant que possible, en plaidant auprès des autorités et en aidant à la mobilisation des ressources nécessaires pour surmonter ces inégalités, et ainsi mettre fin à ces maladies une bonne fois pour toute.

«Les Comores dans la lutte contre la filariose»

Aux Comores, le point focal des maladies tropicales négligées, docteur Nassuri Ahamada, a exprimé sa satisfaction envers l’initiative des campagnes régionales pour renforcer et mobiliser les ressources contre ces pathologies fréquentes.

Des campagnes de lutte contre ces maladies se succèdent sur le plan national, tenant compte surtout des prévalences des maladies comme la filariose lymphatique, les helminthiases transmises par le sol, la géo helminthiase et la lèpre. «De 2002 à 2021, plus de 6 campagnes de traitement de masse ont été organisées contre la filariose et les géo helminthiases, plaçant le pays sur la voie de l’élimination de la filariose lymphatique », a-t-il fait savoir.


«Les efforts significatifs, soutenus par des partenaires tels que l’Organisation mondiale de la Santé, ont permis de réduire la prévalence de 4,57 à 2,9 pour 10 000 habitants de 2017 à 2021. Cependant, des efforts continus sont nécessaires pour atteindre le seuil d’élimination, fixé à moins d’un cas pour 10 000 habitants », lit-on en page 5 du magazine Unono du bureau-pays de l’Oms, qui précise aussi que « les mini-campagnes menées localement avec le soutien technique et financier de l’OMS en 2022 visent à éliminer cette maladie en tant que problème de santé publique ».


La directrice régionale de l’Oms pour l’Afrique a fait savoir que dans la campagne mondiale de lutte contre ces maladies tropicales négligées, son organisation dispose d’un document intitulé «lutter contre les maladies tropicales négligées pour atteindre les objectifs de développement durable». Ce document fournit les orientations qui devraient permettre aux pays touchés d’élaborer leurs propres plans directeurs nationaux de lutte contre ces maladies.

                          Par Nakib Issa et A.S. Natidja 

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