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Journée mondiale de la contraception I Les Comores et leurs partenaires visent «zéro décès maternel évitable» d’ici 2030

Journée mondiale de la contraception I Les Comores et leurs partenaires visent «zéro décès maternel évitable» d’ici 2030

Santé | -

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Les Comores ont célébré lundi 28 septembre la journée internationale de la contraception avec un retard de deux jours. Une journée de sensibilisation sur la planification familiale avait eu lieu la veille. Par la voix de l’assistant du chef de l’Unfpa-Comores, Mamadou Boina Maecha, s’engage à soutenir les Comores afin d’arriver d’ici 2030 à «zéro décès maternel évitable. Zéro besoin non satisfait en planification familiale. Zéro violence basée sur le genre».

 

L’Unfpa-Comores en partenariat avec le gouvernorat de Ngazidja a célébré la journée internationale de la contraception dans l’après-midi du lundi 28 septembre à l’hôtel Retaj à Moroni. Au niveau international, la journée a été célébrée le 26 septembre, mais les Comores ont accusé un retard de deux jours.
Dans son discours, l’assistant représentant de l’Unfpa aux Comores Mamadou Boina Maecha a montré que « pour l’atteinte des objectifs de développement durable, l’Unfpa s’est engagée à accompagner les pays à réaliser d’ici 2030 les trois résultats transformateurs ci-dessous : zéro décès maternel évitable, zéro besoin non satisfait en planification Familiale, zéro Violence basée sur le Genre».
Il a rappelé que la conférence internationale dite « Conférence de la proclamation de Téhéran tenue en 1968», a affirmé que : «les parents ont le droit fondamental de déterminer librement et consciemment la dimension de leur famille et l’échelonnement des naissances».

Les méthodes contraceptives, les avortements clandestins…

Le fonctionnaire de l’agence onusienne a salué “les efforts” des sages-femmes qui accompagnent et soutiennent les femmes avant d’appeler les jeunes à utiliser les méthodes contraceptives. Il évoquera aussi le cas des avortements clandestins. Pour terminer, Mamadou Boina Maecha trouve que «les pays doivent veiller à ce que les produits et services de planification familiale soient accessibles à tous». Et d’avancer que «c’est pourquoi l’Unfpa accompagne le gouvernement de l’Union des Comores en approvisionnant ces produits».


De son côté, le premier conseiller du mufti de la République Oustadhe Ali Hadji a souligné que la religion musulmane encourage la planification. «La religion musulmane a conseillé l’allaitement de 24 mois d’un bébé. Ainsi, la famille doit attendre au moins deux ans avant de penser à la naissance d’un autre enfant. Et si Dieu ordonne l’espacement de deux ans c’est pour le bien de la femme et de l’enfant». L’ancien député de la région de Mitsamihuli-Mboude appelle le gouvernement à mettre en place “une politique de planification pour le bien-être de la société”.


A leurs tours, le secrétaire général du gouvernorat de Ngazidja, Bindjad Ismael et la déléguée à la santé de base, Faiza Soulé Ibrahim ont montré l’engagement du gouvernorat de Ngazidja à soutenir la politique du président Azali Assoumani. Bindjad Ismael affirme que leur ambition est de «promouvoir le statut de la femme, avec son autonomisation et sa protection contre toutes les formes de violence».

Chamsoudine Said Mhadji

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