La journée mondiale du don du sang a été célébré hier ,14 juin, au ministère de la Santé. Le responsable de l’unité de transfusion sanguine, Djamal Mohamed Chanfi a déclaré à cette occasion que «des volontaire ne cessent de se présenter au sein de l’établissement pour donner gratuitement leur sang», a-t-il souligné. Toutefois, chaque donneur a passé l’examen d’un prélèvement du sang, de son analyse afin de vérifier l’éligibilité du donneur.
L’unité de transfusion sanguine a ténu à sensibiliser la population à faire preuve d’humanisme, en cette journée mondiale de don du sang. «Nous rencontrons des difficultés pour compenser les poches de sang. Les responsables du patient transfusé en urgence ont du mal à compenser le sang», se justifie Djamal Mohamed Chanfi. Les hommes peuvent donner du sang six fois pendant l’année tandis que les femmes, quatre fois. Un délai de huit semaines, minimum, est nécessaire entre deux dons de sang.
De ces faits, les volontaires –donneurs du sang- peuvent se rassurer de la forme de leur état de santé, en suivant un bilan général gratuit.
Le don classique va permettre de transfuser du sang à des malades. Il est également utilisé lors d’une intervention chirurgicale, mais aussi aux patients souffrant de la chimiothérapie ou aux victimes des accidents de la circulation. La transfusion est également nécessaire pour des maladies comme la leucémie.» La Covid-19 n’impacte ni pour le donneur ni pour le receveur. Des experts ont justifié que le virus de Covid-19 ne peut causer aucun dégât chez les receveurs «, rapporte Djamal Mohamed Chanfi.
Un bilan général gratuit
Le chargé de la communication du Chn El-Maarouf, Mahamoud Abdallah a rassuré que «le don du sang par aphérèse» sera bientôt mise en place. Cette technique est un procédé qui permet de prélever des composants sanguins. «Elle va nous aider à améliorer notre stock et va permettre également au patient de recevoir du sang en fonction du besoin», explique-t-il.Pour Moussa Ali Hassane, donner son sang, c’est avant tout un acte citoyen. «C’est la deuxième fois que je donne mon sang, j’aide mon prochain en faisant également l’aumône».
Moinourou Moindjie