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La sage-femme Nadjma Athoumane Moindze sonne l’alerte

La sage-femme Nadjma Athoumane Moindze sonne l’alerte

Santé | -

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Nadjma Athoumane Moindze, sage-femme au Centre hospitalier nationale (Chn) El-Maarouf, a ouvert une page sur le réseau social Facebook répondant au nom de La sage-femme comorienne-Hamili. Objectif : sensibiliser la population «à venir très tôt à l’hôpital mais aussi à leur apprendre les différents signes liés à la grossesse et à ses risques de façon à ce qu’elles {les sages-femmes, Ndlr} ne soient pas surprises une fois à l’hôpital».

 

L’idée émane «de ce que j’ai vu sur le terrain au cours de nos différentes tournées. Les gens ne sont pas assez sensibilisés et il faut remédier à cela. J’espère ainsi que ceux qui verront mes vidéos serviront de relais auprès de ceux qui ne sont pas sur les réseaux sociaux. Les gens sont aussi mal informés par rapport à ce que nous faisons d’où l’intérêt de le vulgariser».

Diplômée de l’Ecole de médecine et de santé publique de l’Université des Comores, Nadjma Athoumane Moindze, originaire de Shamle ya Mbude et Moroni, a déjà 1.672 personnes qui suivent sa page et ce en moins de 20 jours depuis la création de celle-ci.

Du haut de ses 29 ans, l’intéressée qui a déjà fait quatre vidéos parle de thèmes comme les grossesses extra utérines, les hématomes rétro-placentaires, l’hypertension artérielle gravidique ou encore les fausses couches. Et les commentaires sont au rendez-vous. «Ces commentaires ou encore les messages privés émanent plus d’hommes que de femmes», explique-t-elle.

L’initiative est aussi appréciée par ses collègues et ses proches ce qui «me réconforte dans ce que je fais». Nadjma Athoumane Moindze a commencé à travailler en 2012 et est titulaire d’une licence.

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