Les prévisions actuelles d’Atlas du diabète de la Feid annoncent 550 millions de patients diabétiques pour 2025 et 642 pour 2040, soit 1 adulte sur 10 sera concerné par le diabète dans un avenir très proche, sans compter que près de 50% des diabétiques ne sont pas diagnostiqués au niveau mondial.
Le diabète, l’un des principaux cause de mortalité à l’échelle mondiale, selon cet organisme, est l’une des maladies chronique qui nécessite un traitement à vie. C’est pourquoi, à l’occasion de la journée du diabète célébrée hier, mardi 16 novembre, à la Faculté des sciences et techniques,
Harmoniser l’alimentation
Al-watwan a rencontré des concernés ces personnes qui vivent quotidiennement avec cette maladie, se soignent face tous les jours pour rester en vie. Echa Ahamada et Youssouf Mbae ont accepté de nous livrer leurs impressions. Ils estiment qu’il est nécessaire d’avoir au quotidien un régime alimentaire bien adapté. Selon eux, pour la prévention et le traitement du diabète, «l’alimentation occupe un rôle très important au même titre que l’activité physique et les traitements médicamenteux».
Echa Ahamada a souligné que peu importe le choix des médicaments lorsque l’alimentation ne répond pas aux exigences du docteur, le traitement est inutile. «J’ai compris qu’il faut manger en qualité et non en quantité. Malheureusement, je ne mange pas comme je voudrais bien, je m’abstiens de ne jamais mangé du riz, du jus etc.
on m’a recommandé de consommer plus de légumes et de fruits. Je prends le glucophage et le stagid matin et soir. Il m’arrive d’en manquer et je fais recours à la phytothérapie», a-t- elle indiqué. C’est ainsi qu’elle en déduit que les traitements à base des plantes pourraient être bénéfiques «si et seulement s’il y a des spécialistes de ce domaine dans le pays, qui les fabriquent et les prescrivent à des dose bien définies». Echata Ahamada reconnait que les personnes diabétiques mènent au quotidien des combats inlassable pour survivre.
Même son de cloche pour Youssouf Mbae qui a repris presque les même propos et les mêmes conseils que le premier intervenant. Pour lui, la faim ne facilite pas non plus le traitement. Quelle que soit l’origine du traitement suivi, l’équilibre du taux du sucre dans le sang devrait toujours se maintenir. «Surtout quand je ne mange rien, la situation devient de plus en plus compliquée. Je perds souvent l’équilibre de me tenir debout et ça m’arrive de m’évanouir», a-t-il raconté.
Posséder un glucomètre au préalable,
Youssouf Mbae regrette surtout le manque de moyens qui fait que les patients ne respectent pas parfois les instructions données par leurs médecins. «On aimerait bien suivre les conseils des médecins, malheureusement les moyens en manquent. J’implore l’implication de l’Etat pour une meilleur prise charge des malades comme nous», propose-t-il. Cette maladie rend le quotidien plus compliqué que jamais.
«D’un coup, je peux me sentir tellement fatigué est la première chose que je fais c’est de contrôler le plus vite le taux de sucre dans le sang à l’aide d’un glucomètre. Si j’ai une hypoglycémie la seule solution c’est de vite consommer un aliment glucidique. Si c’est une hyperglycémie je prends le médicament pour baisser le taux de sucre», a-t-il expliqué.
Moinourou Moindjié
