Il s’agissait, entre autres, de travaux de changement de serrures, d’une couche de peinture réparatrice, de nettoyage des sanitaires, aménagement de la pharmacie et le laboratoire, mais aussi voir comment ils vont pouvoir s’installer.
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Saandi Maoulida, chargé du suivi et évaluation du programme de lutte contre la tuberculose, a expliqué qu’il leur faut une salle de soins, d’autres pour les patients, leurs bureaux et avoir leur propre pharmacie. Il estime que d’ici la fin de la semaine bureaux et autres mobiliers seront transférés à Samba-Nkuni et qu’ils pourront commencer à travailler à partir de la semaine prochaine.
A en croire notre interlocuteur, son service aura besoin d’un personnel au Chri de Samba pour pouvoir travailler. «Nous travaillons en collaboration avec le laboratoire d’El-Maarouf et nous allons continuer, mais nous devons travailler également en étroite collaboration avec le laboratoire et le service de radiologie de Samba, une fois installés.
Nous allons aménager une salle pour notre radio pulmonaire mais aussi notre labo pour que les analyses des crachats soient effectué sur place», a-t-il indiqué.
Le service de pneumologie fonctionne habituellement avec dix employés, dont deux médecins, un gestionnaire, un chargé de suivi évaluation, un major et cinq paramédicaux.
«A Moroni, nous accueillions en moyenne une vingtaine de patients par jour. Il y a des patients que nous suivons. Mais actuellement nous n’hospitalisons que les cas critiques car s’il s’avère que quand on est tuberculeux et qu’on prend le médicament, durant les trois premier jours, tu ne peux pas contaminer d’autres personnes, donc ce n’est plus la peine de retenir quelqu’un alors qu’il ne présente aucun danger», a souligné le chargé de suivi et évaluation.
Pour le traitement intensif, le patient se rend chaque matin à l’hôpital durant le deux premiers mois pour prendre le médicament et faire le contrôle et si tout évolue bien, il continue le traitement à domicile.
Pour le suivi des patients, bien qu’ils soient au courant du déménagement, le chargé de suivi pense qu’il serait bien d’avoir une salle à El-Maarouf, plus un point de distribution des médicaments pour ne pas perdre la chaine et ainsi fidéliser les patients. Cela permettra de faire le suivi de leur patient à partir de Moroni et Samba. «Ce n’est pas nécessaire que des patients qui viennent juste prendre des médicaments montent à Samba tous les jours», a-t-il soutenu.